Avis au lecteur

 

 

Je suis le règlement intérieur

En sa version intégrale :

Je parle de civisme et de morale,

Mais je parle aussi de cœur.

Le soin qu’on a d’autrui,

C’est celui qu’on a de soi,

En cet art, ce qui coûte en choix

Souvent se récolte en fruit.

Je suis un chemin d’éducation véritable,

Et si tu m’entends crisser sous ton allure

Regarde où va ta chaussure

Avant de me penser moins carrossable.

 

 

 

 

 

PRÉAMBULE

 

                Le service public d’éducation du lycée Stephen Liégeard de Brochon repose sur des valeurs et des principes spécifiques que chacun se doit de respecter dans l’établissement : la gratuité de l’enseignement, la neutralité, l’objectivité et la laïcité, le travail, l’assiduité et la ponctualité, le devoir de tolérance et le respect d’autrui dans sa personne et ses convictions, l’égalité des chances et de traitement entre filles et garçons, les garanties de protection contre toute forme de violence psychologique, physique ou morale et le devoir qui en découle pour chacun de n’user d’aucune violence. Le respect mutuel entre adultes et élèves et des élèves entre eux, constitue également un des fondements de la vie collective de l’établissement.

Le Lycée Stephen Liégeard est un Établissement Public Local d'Enseignement qui scolarise des élèves externes, demi-pensionnaires ou internes en classe de seconde, de première, de terminale, de BTS et de Formation Complémentaire. Il a pour mission d'instruire les élèves et de contribuer à leur éducation et à leur insertion sociale dans un esprit laïque et démocratique, en excluant tout prosélytisme de nature politique ou religieuse. Le règlement intérieur applicable par tous, organise la vie de la communauté scolaire. Il a pour principe le respect et la dignité de chacun, la volonté de protéger les personnes et les biens et reprend à son compte l'article N°10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi".

Pour des raisons pratiques, le règlement intérieur ne peut être imprimé au rythme de son actualisation permanente. Chaque nouvelle version fera l’objet d’une publication annuelle. Chaque usager a donc pour devoir de se tenir informé de la publication des actes du Conseil d’administration lorsque cette instance propose une modification du règlement intérieur.

 

LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE

 

Art.1 La communauté éducative comprend les élèves, les personnels du lycée et les parents d'élèves.

Art .2 Les différents personnels ont des missions diverses qui toutes contribuent à la formation des jeunes :

- le proviseur, le proviseur adjoint, l'intendante,

- les personnels d'éducation (conseillers principaux d'éducation, surveillants, assistants d’éducation),

- les personnels enseignants (professeurs, documentalistes),

- les personnels administratifs (service de l'intendance et secrétariat de direction),

- les personnels techniques, ouvriers et de service,

- les personnels sociaux et de santé : l'infirmière, personnel du lycée, l'assistante sociale et le médecin scolaire qui tiennent des permanences au lycée ,

- le ou les conseillers d'orientation psychologues qui tien(nen)t des permanences au lycée,

- les personnels contractuels ou vacataires.

Leur rôle respectif vise à contribuer à la réussite de tous les élèves fréquentant le lycée par la qualité de l'enseignement, de l'éducation et du cadre de vie. C'est dans l'instauration d'un climat de confiance et de collaboration avec les parents que cet objectif peut être atteint. Ceux-ci sont reçus, s'ils le souhaitent, par les responsables du lycée ou par les enseignants. Ils peuvent également être invités à prendre un rendez-vous.

Art.3 Différents conseils ont un rôle important dans la vie du lycée : le conseil d'administration, la commission permanente dans lesquels siègent des représentants des personnels, des parents, des élèves et des collectivités territoriales, le conseil de discipline qui comporte des membres élus, la commission hygiène et sécurité, le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté, le conseil de la vie lycéenne, assemblée paritaire qui réunit des représentants des élèves et personnels du lycée, le conseil des délégués des élèves, les conseils de classe, les conseils d’enseignement.

 

DROITS DES ÉLÈVES

 

Art.4 Les droits des élèves constituent le cadre des libertés et des obligations de tous les élèves fréquentant l'établissement.

Art.5 Le droit de réunion : il a pour but de faciliter l'information des lycéens et de permettre leur expression. Il peut s'exercer lors de l'heure de vie de classe ou en dehors des heures de cours prévues à l'emploi du temps des participants. Hors des heures de vie de classe, l'autorisation doit être demandée au proviseur au moins quarante-huit heures à l'avance. Celui-ci peut admettre, le cas échéant, l'intervention de personnalités extérieures. (Les actions publicitaires, commerciales à objet lucratif, confessionnelles et politiques sont prohibées).

Art.6 Le droit de publication : les publications rédigées par les élèves du Lycée Stephen  Liégeard peuvent être librement diffusées sous la responsabilité de leurs auteurs. Le responsable d'un journal doit être nommément déclaré auprès du chef d'établissement. Aucun article ne peut être anonyme ni signé par un pseudonyme. Afin d'éviter toute tension inutile au sein de la communauté éducative, il est souhaitable que les publications soient présentées pour lecture et conseils au proviseur ou à son représentant avant diffusion. En cas de trouble de l'ordre public, le chef d'établissement est fondé à suspendre ou interdire la diffusion d'une publication. Il en informe le conseil d'administration. Pour diffuser une publication à l'extérieur de l'établissement, les lycéens doivent se conformer aux dispositions de la loi sur la presse du 29 juillet 1881. Toute publication à caractère diffamatoire, injurieux, irrévérencieux est interdite et donc passible de sanction disciplinaire (atteinte aux personnes), ce qui n’exclut pas le recours pénal au titre de la loi précitée ; il va sans dire que tout écrit (article, site, forum, groupe de discussion, etc.) qui paraît sur internet est régi par les mêmes disposition du règlement intérieur et de la loi.

Art.7 Le droit d’expression collective et le droit d’affichage : il est complémentaire des droits de réunion et de publication. Des panneaux d'affichage sont mis à la disposition des élèves. Hors de ces panneaux, l'affichage ne peut être autorisé. Toutes les informations doivent être signées clairement par leur auteur (même règles que pour la publication).

Art.8 Le droit d’association : le fonctionnement, à l'intérieur du lycée, d'associations déclarées (conformément à la loi du 1er juillet 1901), qui sont composées d'élèves et le cas échéant, d'autres membres de la communauté éducative de l'établissement est soumis à autorisation du Conseil d'Administration après dépôt auprès du proviseur d'une copie des statuts de l'association. Leur objet et leurs activités doivent être compatibles  avec les principes du service public de l'enseignement. Leur programme d'activité, leur rapport d'activité et leur rapport financier sont présentés au conseil d'administration du lycée chaque année pour information. Les associations ne peuvent être créées et dirigées que par des élèves majeurs. Toute association est tenue de souscrire, dès sa création une assurance couvrant tous les risques pouvant survenir à l'occasion de ses activités. Dans le cadre des associations, les élèves adhérents peuvent proposer des actions et s'investir dans une activité régulière ou ponctuelle, seuls ou aidés par un des membres de la communauté éducative.

 

DEVOIRS DES ÉLÈVES

 

Art.9 Les devoirs des élèves constituent le cadre des libertés et des obligations de tous les élèves fréquentant l'établissement.

Art.10 Ils s'imposent à tous les élèves, quels que soient leur âge et leur classe, et ils impliquent le respect des règles de fonctionnement de la vie collective dans le lycée. S'il en exprime le désir, l'élève majeur peut accomplir personnellement les actes qui, dans le cas d'élèves mineurs, sont du ressort des seuls parents. Il rédige alors une demande au chef d'établissement qui avise les parents et étudie avec lui les dispositions à prendre.

 

Des us et des coutumes de la classe

 

Art.11 Le premier devoir de l’élève est celui du travail scolaire. Chaque élève est soumis à une obligation de travail scolaire. Il se doit d’effectuer en temps et en heure toute tâche scolaire demandée par un professeur. Les manquements au travail scolaire sont passibles de punitions scolaires, mais peuvent entraîner des sanctions disciplinaires lorsqu’ils portent atteinte aux biens et aux personnes (vol de copies, d’exercices, racket aux devoirs, fraude, etc.)

Art.12 Les contrôles en classe doivent permettre dans leur gestion et leur organisation un traitement équitable des élèves au regard de l’évaluation de leurs performances.

Art.13 L’objectif à atteindre en la matière est que le devoir sur table soit  fait coûte que coûte.

Art.14 Recommandations en cas d’absence à un contrôle :

- Refaire un devoir, pendant les heures de permanence, sous contrôle de la vie scolaire en temps limité. Les conditions de durée, de programme, de forme peuvent être différentes, l’objectif étant d’évaluer les connaissances et/ou les capacités de l’élève.

- Pour un élève malade plusieurs jours, voir avec lui ou avec sa famille (refaire le devoir ou le noter absent).

- Repérer les élèves souvent absents le jour du contrôle dans les différentes disciplines à l’aide du cahier de classe et prévenir le chef d’établissement.

- Le professeur n’est par ailleurs pas obligé d’annoncer la tenue d’un contrôle écrit

Art.15 Recommandations pour prévenir et gérer la fraude :

- Commencer par mettre en place des dispositifs préventifs :

·          C’est le professeur qui décide du placement des élèves.

·          Le professeur donne deux sujets par alternance pour rendre difficile le copiage sur le voisin.

- En cas de tricherie avérée ( antisèche, portable, élève en possession du brouillon du voisin , etc.) mettre la note 0 et faire un rapport à transmettre au chef d’établissement. Le professeur peut attendre une récidive pour remettre ce rapport à l’administration et prévenir l’élève de son intention afin de prévenir toute tentation.

Art.16 Les exercices à la maison obéissent au même principe que les contrôles faits en classe : ils doivent être faits coûte que coûte.

Art.17 Recommandations pour les exercices à la maison :

° Effectuer un contrôle en

- relevant quelques feuilles de manière aléatoire

- interrogeant oralement quelques élèves selon un ordre prédéfini ou de manière aléatoire

- vérifiant rapidement le travail de tous les élèves

° Valoriser ou pénaliser en

- mettant une petite note sur 5 à cumuler

- ajoutant ou enlevant des points (dixièmes) à la moyenne du trimestre

- mettant une note d’oral avec un coefficient à définir

Ces pratiques peuvent être utilisées en même temps ou séparément, mais il semble important que le travail quotidien soit valorisé.

Art.18 .Les dossiers ou les devoirs à rendre obéissent aux mêmes principes que les travaux précédents : ils doivent être faits coûte que coûte.

Art.19 Recommandations pour les dossiers ou devoirs à rendre :

° Organisation : Le professeur précise bien la date ou la période à laquelle le devoir doit être rendu ( mettre la date sur le texte du sujet). Il n’oublie pas de renseigner le cahier de textes de la classe . Il prévoit dans la mesure du possible les dates de DS et de DM pour le trimestre dans le but d’élaborer un calendrier au niveau de la classe. Le professeur principal, après avoir consulté ses collègues, peut remettre officiellement ce calendrier aux délégués de classe.

° Remise des travaux : Le professeur adopte une attitude cohérente afin de garantir l’équité : et ne jamais se laisser aller à revenir sur une décision (sauf en cas de force majeure) ou à traiter différemment les élèves selon les cas. En cas de devoir non rendu : le professeur ne se contente jamais de la note zéro qui finit par « autoriser » l’élève à ne pas remettre un travail « en payant pour cela ». Le professeur prend en compte tout justificatif officiel ( maladie, accident, problèmes familiaux graves, etc.). En cas de devoir non rendu, le professeur peut, s’il le souhaite, accorder un délai jusqu’à J+1 en pénalisant ou non de quelques points ou donner une retenue éducative pendant laquelle le travail sera fait et le corriger avec une pénalité pour non remise en temps voulu. En cas de récidive, l’administration est saisie du problème.

Des manuels scolaires

Art.20 Le manuel dans la classe :

- Le professeur, et lui seul, décide des modalités pratiques d’apport du manuel scolaire.

- Deux cas sont préconisés :

* Un manuel pour un élève pendant le cours : chaque élève doit se présenter avec son manuel.

* Un manuel pour deux élèves pendant le cours : Cette tolérance ne doit pas être une cause de trouble en favorisant notamment les bavardages intempestifs : le professeur peut à tout moment exiger l’apport d’un manuel par élève. Si aucun des deux élèves n’a son manuel, les deux élèves sont sanctionnés.

Art.21 Le professeur s’engage à utiliser le manuel en priorité de façon à ne pas donner le sentiment aux élèves et aux familles « qu’on a acheté un livre pour rien ».

Art.22 Autant que faire se peut, le professeur prévient sa classe qu’il n’utilisera pas le manuel pour telle séquence horaire et qu’il dispense les élèves d’apporter leur manuel ce jour-là.

Art.23 Durant l’année scolaire, trois oublis sont tolérés, toutes disciplines confondues. Chaque professeur recevra des fiches de signalement d’oubli(s) qu’il remettra à la vie scolaire. La vie scolaire comptabilisera les oublis à l’aide du logiciel Molière et procédera à la mise en œuvre des punitions afférentes à ces manquements.

Art.24 A la date du 15 octobre de l’année scolaire en cours, chaque élève doit être personnellement en possession de tous ses manuels scolaires. L’administration veillera au respect de ce calendrier en prenant toute disposition d’aide ou de sanction pour atteindre cet objectif : les cas de mauvaise foi évidente seront attentivement examinés. Seuls les élèves qui pourront justifier d’une impossibilité technique (délai de commande imputable fournisseur, manuel épuisé, etc.) ne seront pas soumis à l’obligation calendaire. Une réunion portant sur l’attribution d’aide par le fonds social lycéen aura forcément lieu avant le 1er octobre de chaque année scolaire : un maximum de cinq manuels scolaires pourra être prêté à un même élève pour la durée de l’année scolaire, les autres étant à la charge de l’élève ou de sa famille.

Il y va de la responsabilité de l’élève et de sa famille de déposer une demande d’aide avant le 1er octobre : on ne peut arguer de l’absence d’un manuel scolaire si on a  « oublié » d’en faire la demande.

Art.25 Un professeur sera en droit de ne pas accepter un élève en cours si celui-ci se présente régulièrement sans son manuel : l’administration devra évidemment et préalablement être saisie du problème.

 

De l’assiduité et de la ponctualité :

 

Art.26 Les lycéens doivent arriver à l'heure en cours afin de ne pas perturber le bon fonctionnement de la séquence pédagogique de la classe et de ne pas en mettre en péril leur scolarité. L'obligation d'assiduité consiste pour les lycéens à se soumettre aux horaires d'enseignement (obligatoires et facultatifs) définis par l'emploi du temps de l'établissement. L’obligation d’assiduité consiste à participer au travail scolaire, à respecter les horaires d’enseignement, ainsi que le contenu des programmes et les modalités de contrôle des connaissances. Un élève ne peut en aucun cas refuser d’étudier certaines parties du programme de sa classe, ni se dispenser de l’assistance à certains cours, sauf cas de force majeure ou autorisation exceptionnelle. Les élèves doivent accomplir les travaux écrits, oraux et pratiques qui leur sont demandés par les enseignants, et se soumettre aux modalités de contrôle des connaissances qui leur sont imposées. Ces obligations sont le garant de la construction du projet personnel de l'élève et sont indispensables pour assurer sa réussite scolaire. Pour toute absence (prévisible ou non), l'élève ou sa famille sont tenus d'informer l'administration de l'établissement.

Art.27 Une scolarité réussie repose d’abord sur une assiduité rigoureuse. Seules les absences assorties d’une pièce justificative seront considérées comme recevables. Cette pièce justificative ne peut être produite que par un professionnel ou un expert et doit obligatoirement être fournie lors du retour de l’élève dans l’établissement. Quatre demi-journées pour convenance personnelle (raison familiale, état maladif passager, etc.) durant le trimestre seront acceptées sans pièces justificatives. Comptent parmi les motifs recevables : l’absence pour maladie avec certificat médical, l’absence pour examen ou concours avec convocation, absence pour raison familiale avec pièce justificative (certificat de décès, certificat d’hospitalisation d’un proche, etc.), absence pour les vendanges pour les fils et filles de viticulteurs, absence par carence des transports scolaires constatée par l’administration du lycée, absence pour convenance personnelle (quatre demi-journées par trimestre), absence exceptionnelle autorisée par le chef d’établissement. En cas de manquement à cette règle, des punitions scolaires, voire des sanctions disciplinaires seront appliquées aux contrevenants : quatre heures de retenue avec devoir supplémentaire, une journée d’exclusion assortie d’une convocation chez le chef d’établissement à la première récidive, trois journées d’exclusion, puis cinq journées d’exclusion, puis traduction devant le conseil de discipline pour les récidives suivantes.

Art.28 Un élève en retard n’est accepté en cours que sur présentation au professeur d’un billet signé par les services de vie scolaire. Trois retards par trimestre sont tolérés. Le quatrième retard est sanctionné par deux heures de retenue ; ensuite l’exclusion temporaire est prononcée dans la même progression que pour les absences. Le gradation des sanctions est appliquée d’un trimestre sur l’autre (par exemple, un élève puni lors du premier trimestre se voit automatiquement infliger la sanction supérieure lors de la récidive).

 

De la présentation

 

Art.29 Comportement et tenue : comme tous les membres de la communauté éducative, les élèves sont tenus de respecter par leurs paroles et leur comportement la dignité de chacun et d'adopter  une tenue propre et correcte. D’un point de vue vestimentaire, on évitera notamment toute tenue par trop suggestive ou anormalement voyante ce qui ne correspond pas à la mission du lycée. De même le port d’un couvre-chef pouvant être considéré comme  une marque d’impolitesse, ce dernier est toléré en extérieur, mais interdit à l’intérieur où l’utilité ne s’en fait plus sentir. Les élèves qui portent des objets implantés par piercing le font à leurs risques et périls dans l’enceinte de l’établissement ; pendant les sessions sportives, ces bijoux doivent être recouverts d’une protection adhésive comme dans les rencontres sportives officielles. Du point de vue du comportement, toute attitude ou geste dangereux est interdit. Les gestes et les attitudes à caractère sexuel sont également interdits dans la mesure où ils ne correspondent pas à la mission du lycée et peuvent susciter des troubles de l’ordre public ou choquer leurs témoins. Il est fait obligation de veiller également au respect du cadre de vie et du matériel mis à disposition. Il est fortement déconseillé aux élèves de venir au lycée avec des objets de valeurs ou avec des objets dangereux.  Il est interdit d'utiliser téléphone portable, baladeur… en cours, en permanence, au CDI… Conformément à la loi du 15 mars 2004 qui s’applique dans son intégralité au lycée Stephen Liégeard, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit, ce qui ne remet pas en cause leur droit de porter des signes religieux discrets.

 

FONCTIONNEMENT

Des horaires

Art.30 Les horaires des cours au lycée sont répartis comme suit : le lundi de 8h30 à 17h50, le mardi, le jeudi et le vendredi de 8h20 à 17h50, le mercredi de 8h20 à 14h55.

Art.31 Les élèves sont admis dans les locaux scolaires à partir de 7h45 (à la cafétéria). Ils peuvent également être accueillis le mercredi après-midi en vie scolaire ou en libre service informatique sur autorisation du chef d’établissement.

Art.32 Les élèves internes sont accueillies au lycée du lundi à 8h00 au vendredi à 17h50.

Art.33 En dehors des heures de cours, les élèves sont autorisés à sortir de l'établissement sous leur propre responsabilité s’ils sont majeurs, avec l’autorisation de leur responsable légal s’ils sont mineurs. La famille ou le responsable légal peut signifier son désaccord par écrit aux conseillers principaux d'éducation. Les élèves internes sont soumises au même régime et disposent des mêmes droits que les externes et les demi-pensionnaires pendant les heures creuses de leur emploi du temps de la journée et en cas d'absence prévue ou imprévue d'un professeur. En outre pour la sortie du mercredi après-midi, les élèves internes devront avoir fourni à l’administration l’autorisation de sortie établie par leur responsable légal si elles sont mineures.

Art.34 En dehors des heures de cours, les élèves peuvent également se rendre au CDI, en permanence, à la cafétéria.

 

De la demi-pension 

 

Art.35 Le déjeuner est un moment qui contribue à la qualité de vie dans l’établissement et à la santé de tous, particulièrement des élèves. Le régime de demi-pension est fondé sur le principe du paiement à la prestation : seuls les repas effectivement consommés sont payés au tarif fixé par le Conseil d’Administration. L’élève a accès au self-service au moyen d’une carte magnétique sous réserve que son compte soit approvisionné. La carte est remise à l’élève lorsque son compte est approvisionné pour la première fois ; elle est valable pour toute la scolarité et doit être rendue à son départ et au plus tard le 30 septembre sous peine d’être facturée. Le compte est approvisionné par chèque d’un montant fixé par le Conseil d’Administration, 48 heures à l’avance. A chaque repas pris, la machine délivre un double ticket faisant apparaître le solde du compte. Un exemplaire est remis en échange du repas, l’autre est conservé par l’élève. Deux passages sont autorisés pour chaque repas sauf pour les élèves bénéficiant d’aide des fonds sociaux, de remise de principe ou dont la pension est prise en charge par un organisme. Ainsi, un élève qui a oublié sa carte peut emprunter celle d’un camarade. Toutefois les familles qui le souhaitent peuvent demander que cette autorisation soit limitée au seul repas de leur enfant. En cas d’oubli de sa carte et sous réserve que son compte soit approvisionné, l’élève peut se procurer un badge provisoire vendu à l’intendance. En cas de perte ou de vol, l’élève doit immédiatement informer l’intendance pour éviter que la carte ne puisse être utilisée par une autre personne. L’argent n’est pas perdu, une nouvelle carte peut être établie. Les cartes perdues ou détériorées sont facturées au tarif annuel voté par le Conseil d’Administration. En cas de difficultés financières, les familles peuvent solliciter une aide sur les fonds sociaux auprès de l’assistante sociale

Art.36 Chacun est tenu de respecter les consignes qui sont affichées à l'entrée du restaurant scolaire. Seules les personnes munies d'un ticket sont autorisées à manger dans la salle prévue à cet effet. Les denrées alimentaires servies au self sont obligatoirement consommées sur place. Pour des raisons d’hygiène, il est interdit d’introduire des aliments périssables dont la consommation ne peut être assurée sans rompre la chaîne du froid. L'offre de demi-pension n'étant pas une obligation pour l'établissement, toute infraction aux règles de bonne tenue et de discipline générale pourra être sanctionnée par l'exclusion temporaire ou définitive du service de demi-pension.

Art.37 Les repas sont servis de 11h15 à 13h30. Les élèves mangent aux heures indiquées dans leur emploi du temps sauf consignes particulières liées à la vie de l’établissement. Lorsque l’accès au restaurant scolaire donne lieu à une file d’attente, chacun est tenu de respecter son ordre d’arrivée sans tenter d’usurper une place plus avantageuse, sans créer de bousculade. 

Art.37 bis Le lycée ne peut assurer des repas spécifiques pour les élèves dont l’état de santé nécessite un régime alimentaire particulier. La mise en place de paniers-repas peut être envisagée dans le cadre de projets d’accueil individualisés. La famille assure alors la pleine responsabilité de la fourniture du repas, du conditionnement et du transport (circulaire 20001.18 du 25 juin 2001).

 

 

 

De l’internat

 

Art.38 L’internat est un service annexe accordé aux familles. Le principe essentiel sur lequel il fonctionne est celui de la recherche d’un équilibre entre les temps de travail, de détente et de repos. Sa mise en œuvre est fonction des possibilités matérielles d’accueil des élèves et des règles de sécurité. La vie à l’internat nécessite donc que chaque élève accepte les contraintes inhérentes à la spécificité de ce service (présence obligatoire) ainsi qu’à celles liées à la vie en collectivité. L’inscription est valable pour l’année scolaire. A la demande des familles et sur autorisation du Proviseur, les élèves peuvent changer de régime à la fin de chaque trimestre. L’élève interne est soumise au même régime et dispose des mêmes droits que ses camarades externes et demi-pensionnaires pendant les heures creuses de son emploi du temps de la journée et en cas d’absence prévue ou imprévue d’un professeur. (cf.art.33).

Art.39 Les élèves rentrent le lundi matin ou à la première heure de cours du jour de reprise après les petites vacances. A cet effet, les locaux de l’internat sont ouverts de 8h00 à 9 h45. En cas de reprise tardive des cours, les internes peuvent se présenter à la vie scolaire entre 11h et 11h10 pour l’ouverture de la bagagerie ; cette disposition constitue une clause exceptionnelle. Toute absence ou retard à l’internat doit être signalé par téléphone par la famille le lundi matin avant 10h00 au 03.80.59.94.59 poste 421 ou 422.

Art.40 L’accueil des internes n’est pas assuré en fin de semaine ; l’élève rentre dans sa famille après la dernière heure de cours inscrite à son emploi du temps.

Art.41 Horaires de l’internat (susceptibles d’être adaptés en fonction des contraintes ou demandes) : 7h00 : lever, de 7h30 à 8h00 : petit déjeuner (présence obligatoire), 7h55 : fermeture des dortoirs, entre 11h15 et 13h30 : déjeuner (présence obligatoire), entre 11h45 et 13h30 le mercredi : déjeuner (présence obligatoire), de 17h30 à 18h50 : étude obligatoire sauf le mercredi, de 19h15 à 19h45 : dîner (présence obligatoire), jusqu’à 20h30 : temps libre, de 20h30 à 22h00 : présence obligatoire à l’internat, 22h00 : extinction des feux.

Art.42 A partir de 17h30, les lundi, mardi, jeudi et à partir de 19h00 le mercredi et jusqu’au lendemain matin 8h20, la présence est obligatoire dans l’enceinte du lycée.

Art.43 Les études sont obligatoires et surveillées de 17h30 à 19h00 (sauf le mercredi). Ce sont des lieux de travail : une atmosphère calme y règne ; le comportement des élèves doit y contribuer. L’élève interne qui finit ses cours à 18h00 a la possibilité de regagner sa chambre.

Art.44 Après le dîner, l’élève interne organise sa soirée en fonction de ses besoins (travail ou loisirs) dans le respect des horaires donnés ci-dessus. A partir de 22h00, les élèves sont dans leurs chambres, lieux de vie collective, où chacune respecte le repos d’autrui. A cette heure, les élèves qui n’ont pas terminé leur travail ou qui souhaitent lire restent, sur autorisation de la surveillante, en étude.

Art.45 En ce qui concerne les repas, les internes sont soumis aux mêmes règles que les

demi-pensionnaires. Chaque interne est titulaire d’une carte magnétique qu’elle doit obligatoirement utiliser à chaque repas. Strictement personnelle, la carte ne peut être prêtée. Sous réserve de paiement de la pension, elle donne droit à un repas par plage horaire. En cas d’oubli, l’élève doit se présenter à l’intendance pour acheter un badge provisoire, valable trois jours. En cas de perte ou de vol, l’élève doit immédiatement informer l’intendance et acquérir une nouvelle carte. La présence aux trois repas est obligatoire.

Art.46 Dans tous les cas, les sorties de l’internat  se font avec l’accord du conseiller principal d’éducation.

- Sortie exceptionnelle : des sorties peuvent être organisées à l’intention des internes, pendant les heures qui concernent la vie à l’internat ; ces sorties sont accompagnées et font l’objet d’une autorisation écrite de la famille. A la demande de la famille, une interne peut être externée temporairement ; dans ce cas, les parents peuvent demander, par écrit, à l’avance, que leur fille soit externée en indiquant les dates et les heures de sortie et de retour précises, ainsi que le nom et l’adresse de la personne la prenant en charge.

- Sortie du mercredi : sauf avis contraire de la famille, l’élève interne peut sortir librement le mercredi après-midi après le déjeuner. Sa présence au lycée est obligatoire à partir de 19h00.

Pour les élèves majeures de terminale, une sortie est possible un mercredi par mois jusqu’à 21h, le même soir pour toutes les internes qui le souhaitent. Il n’y a pas de modifications de l’horaire de dîner, certaines élèves ne peuvent donc prendre le repas du soir au lycée. Les parents doivent fournir une autorisation certifiant qu’ils savent qu’à partir d’environ 20h00 à Dijon, 20h30 à Brochon, il n’y a plus de transport en commun et que leur enfant dispose d’un moyen de transport pour le retour au Lycée.

Art.47 Les locaux sont entretenus par le personnel du lycée. Toutefois, dans le souci de faciliter leur travail et dans une perspective éducative, les élèves sont tenues de ranger leurs affaires personnelles dans leurs placards et casiers. Le matériel mis à disposition des élèves par le lycée est placé sous leur responsabilité. Elles doivent en prendre soin et le restituer en bon état en fin d’année. Toute dégradation volontaire ou résultant d’une négligence est une faute grave et entraîne, pour la famille, le paiement des frais de réparation. Le lycée fournit une armoire, un lit, un couvre-lit, un casier, deux couvertures, un traversin ou oreiller. Les élèves doivent apporter une paire de draps et une taie de traversin ou une taie d’oreiller, des pantoufles, du linge suffisant pour la semaine, un nécessaire de toilette et deux cadenas à chiffres.

Art.48 Il est formellement interdit de fumer à l’internat comme dans tous les bâtiments du lycée. L’utilisation et le branchement d’appareils électriques ou de barrettes dans les chambres et dans les salles d’étude ne peut se faire qu’avec l’autorisation de l’intendante. Les prises multiples sont interdites.

Art.49 L’inscription à l’internat est valable pour l’année scolaire, payable en trois fois. Il se répartit  sur 36 semaines de 5 jours, en trois périodes :

-          janvier – mars : 55 jours,

-          avril – septembre : 50 jours,

-          septembre – décembre : 75 jours.

Les factures sont envoyées aux familles :

-          le 15 novembre pour le paiement le 1er décembre,

-          le 15 janvier pour paiement le 1er février,

-          le 15 avril pour paiement le 1er mai.

Les familles qui le souhaitent peuvent payer mensuellement par prélèvement automatique.

Les remises d’ordre sont accordées sur la base de 1/180ème du tarif annuel par jour d’absence effective,

-          à la demande des familles, pour des absences d’une durée au moins égale à deux semaines consécutives et justifiées par un certificat médical.

Elle n’est pas appliquée aux élèves qui participent à des échanges avec l’étranger. En contrepartie, le séjour de la correspondante hébergée à l’internat ne donne pas lieu à facturation pour une durée équivalente. 

 

De la liaison avec les familles 

 

Art.50 Toutes les classes de l'enseignement secondaire ont un professeur principal qui est le premier interlocuteur des familles et des élèves. Le conseil de classe se réunit une fois par trimestre (une fois par semestre pour les classes de BTS) pour faire le bilan du travail dans son ensemble et des résultats individuels de chaque élève. Il peut décerner des encouragements, des compliments, des félicitations ou infliger des avertissements. Les parents reçoivent un bulletin trimestriel qui est remis à leur enfant.

Art.51 Lorsqu’une famille est séparée, le parent qui n'a pas la garde de l'enfant peut demander une copie du bulletin trimestriel. Les élèves reçoivent des notes pendant leur scolarité. Ils doivent les inscrire dans le carnet de liaison que les parents sont invités à consulter régulièrement car il contient également des informations sur le déroulement de la vie au lycée. Des réunions parents-professeurs sont organisées au moins une fois par an et par niveau.

 

Des mentions en conseil de classe

 

Art.52 La présente charte trouve son application dans les conseils de classe. Au nom de l’équité, de la transparence et de la valorisation du travail, elle vise à uniformiser les pratiques d’un conseil à l’autre, à faire connaître les critères de décision et à encourager la mobilisation de chacun.

Art.53 Cinq mentions pourront être décernées en Conseil de classe : l’avertissement pour le travail (AT), l’avertissement pour la conduite (AC), les encouragements (E), les compliments (C) et les félicitations (F).

Art.54 Les définitions correspondant à chaque mention sont les suivantes :

-          L’avertissement pour le travail : mise en garde à l’élève pour un manque d’effort se traduisant notamment par du travail non fait comme des devoirs non rendus ou rendus bâclés, des cours non sus, des remises de devoirs hors délai, etc.

-          L’avertissement pour la conduite : mise en garde adressée à l’élève pour un comportement incompatible avec le règlement intérieur se traduisant notamment par des réactions insolentes ou provocatrices, des refus d’obtempérer, des attitudes agitées ou perturbatrices ;

-          Les encouragements : témoignage de reconnaissance adressé à un élève pour son engagement significatif dans le travail, même si les résultats demeurent modestes, qui se traduit notamment par des signes d’effort, d’investissement personnel, d’intérêt et de curiosité intellectuelle, de peine qu’on se donne, de mérite, etc.

-          Les compliments : témoignage de reconnaissance à l’élève pour ses bons résultats d’ensemble.

-          Les félicitations : témoignage de reconnaissance adressé à l’élève pour l’excellence de ses résultats et pour le caractère exemplaire de sa scolarité dans l’année en cours.

Art.55 Les mentions n’ont pas qu ‘une valeur sommative, elles ne doivent donc pas rester un simple constat, mais elles doivent acquérir un statut formatif en incitant les élèves et leur famille à persévérer dans le sens de la qualité ou à modifier ce qui pèche.

Art.56 Chaque professeur doit se prononcer sur l’attribution ou non d’une mention dans sa discipline pour chacun des élèves qui lui sont confiés.

Art.57 Afin d’obtenir une attribution équitable des mentions, elles seront décernées selon les critères suivants :

-          avertissement pour le travail : à partir de trois observations négatives sur le travail dans les appréciations. La lecture de l’appréciation étant suffisante, il est inutile d’y noter AT ou d’y demander un avertissement pour le travail.

-          avertissement pour la conduite : à partir de trois observations négatives sur le comportement dans les appréciations.  La lecture de l’appréciation étant suffisante, il est inutile d’y noter AC ou d’y demander un avertissement pour la conduite.

-          encouragements : à partir de quatre avis favorables émis soit par les professeurs présents au conseil soit par une mention E dans les appréciations, sauf si deux avis défavorables sont exprimés par les professeurs durant le Conseil de classe.

-          compliments : à partir de 12 de moyenne générale dans l’ensemble des niveaux.

-          félicitations : à partir de 14 de moyenne générale en seconde, 13 en première et en terminale.

Art.58 Pour les compliments et les félicitations, lorsqu’une moyenne est comprise entre 11,80 et 12 (compliments) , entre 12,80 et 13 (félicitations en cycle terminal), 13,80 et 14 (félicitations en seconde), l’attribution de la mention est soumise à l’appréciation des membres présents du conseil de classe.

Art.59 Un avertissement pour le travail et la conduite supprime de fait encouragements, compliments ou félicitations. L’administration peut, le cas échéant, donner une suite à un avertissement notamment sous forme de punition scolaire.

Art.60 En seconde, les notes de chaque discipline sont affectées du coefficient 1 pour l’établissement de la moyenne générale ; en cycle terminal, cette moyenne est calculée avec les coefficients en vigueur. En outre, à l’intérieur de chaque discipline,

lorsque figurent des rubriques (oral, écrit, TP, etc.), seule la moyenne de ces rubriques constitue la note de référence. La mise en place du logiciel de gestion des notes permet d’attribuer un coefficient à telle ou telle rubrique au sein d’une même discipline.

Art.61 Les critères définis pour l’attribution des mentions ne donneront lieu à aucune dérogation en conseil de classe. Chaque professeur principal veillera donc à soigneusement consulter ses collègues pour les cas litigieux et à présenter en conseil un état harmonisé des mentions.

Art.62 Pour les classes de terminale, l’avis figurant dans le livret scolaire est directement lié à l’attribution des mentions dans l’année en cours.

Art.63 Les avis portés dans le livret de l’élève en terminale sont les suivants par ordre de mérite croissant : « doit faire ses preuves à l’examen », « assez favorable », « favorable », « très favorable ».

Art.64 Les correspondances suivantes sont automatiquement établies entre mentions et avis dans les cas suivants :

-          2 AT sur trois trimestres : doit faire ses preuves ;

-          3E : assez favorable ;

-          E et mention(s) supérieure(s) : favorable

-          3C ou C et mention(s) supérieure(s) : avis très favorable

Les autres cas sont laissés à l’appréciation de l’équipe pédagogique.

Art.65 En fin d’année scolaire l’établissement exprime sa reconnaissance officielle aux élèves dont les résultats et le comportement correspondent aux profils suivants : ECF (dans n’importe quel ordre) ou trois fois une mention comprise entre C et F.

Art.66 La Charte des mentions est une des composantes du règlement intérieur et se trouve donc amendable par la saisine du Conseil d’Administration.

 

 

De la documentation et de l’information

 

Art.67 Afin de se documenter et de s’informer, les élèves peuvent accéder aux ressources du Centre de Documentation et d’information. Le CDI accueille les élèves dont le projet nécessite l'utilisation des outils qui y sont disponibles: dictionnaires, encyclopédies, livres, périodiques, BD, CD-ROM, expositions, documents d'orientation, internet…En aucun cas le CDI ne peut se substituer à une salle de permanence. Un des objectifs du CDI étant d'amener chaque élève  à l'autonomie, des séances d'initiation  à la recherche documentaire et d'autres travaux (TPE) s'y déroulent, en collaboration avec les professeurs, dans le cadre de leur classe. Aussi, pour respecter les activités des utilisateurs, les élèves doivent se présenter au CDI en début d'heure : toutes allées et venues sont interdites. Prêt de documents : les livres sont prêtés pour une durée de trois semaines , les périodiques sont prêtés pour une durée d'une semaine, pas de prêt de dictionnaires, de CD-ROM, de vidéo-cassettes, de documents ONISEP. Les horaires d'ouverture du CDI sont actualisés chaque année et sont affichés sur la porte.

Art.68 En début d'année scolaire, chaque élève signe la charte informatique qui lui est distribuée et s'engage à la respecter. Il reçoit ensuite un identifiant et un mot de passe personnels qui lui permettent l'accès aux CD-ROM, aux logiciels, à internet et aux réseaux pédagogiques. L'utilisation de disquettes personnelles n'est pas permise. Pour l'impression de documents, chaque élève doit prévoir du papier.

Art.69  L’accès au poste de consultation d’internet et aux ordinateurs en général  est soumis à l’acceptation et donc à la signature d’un « Code de l'Utilisateur », par l’élève et ses parents. L’élève devra avoir un projet personnel de recherche à but scolaire.  La recherche s’effectuera par groupe de deux élèves maximum.

Art.70 Le matériel informatique doit être respecté : ne pas modifier la configuration du système, ne pas modifier volontairement les fichiers et répertoires existants ; ne pas utiliser de disquettes personnelles ; prévoir du papier pour impression.

Art.71 Les valeurs humaines doivent être respectées : ne pas visionner ou copier des documents à caractère raciste, extrémiste ou pornographique et plus généralement contraires à la mission de l’école publique. Toute reproduction d’une œuvre ou d’un document sans l’autorisation de son auteur est interdite.

Art.72 Par souci d’optimiser le coût des connections , vérifier que les documents du CDI ne contiennent pas la réponse aux recherches.

 

Des sorties pédagogiques

 

Art.73 Des sorties culturelles, pédagogiques ou sportives peuvent être organisées. Ces activités font parties intégrantes des études. Lorsqu'elle se déroule en dehors des heures de cours, l'autorisation des parents est nécessaire, ainsi qu'une assurance couvrant la responsabilité civile de l'élève. Les projets de voyage (sorties avec nuitées) doivent être approuvés par le Conseil d'Administration.

Art.74 Lorsqu’une activité payante est proposée par l’établissement, sa prise en charge financière revient en totalité à ‘établissement si elle revêt un caractère obligatoire ; si elle est facultative, tout ou partie du financement peut être à la charge des familles.

 

 
Des cours d’éducation physique et sportive

 

Art.75 En cours d’EPS, chaque élève doit être équipée d’une tenue sportive et différente de la tenue dans laquelle il s’est présenté le jour même dans l’établissement.

Art.76 Les cours d'EPS sont obligatoires, au même titre que les autres cours. Toutefois, l'élève ou sa famille peuvent faire valoir une inaptitude partielle ou totale. L'élève et sa famille doivent alors se conformer à la législation en vigueur qui lui sera rappelée par les services de l’établissement. L'inaptitude ne dispense pas de présence en cours. Exceptionnellement, avec l'accord du professeur d'EPS et du CPE immédiatement avisé, l'élève peut être autorisé à ne pas suivre les cours dans les deux cas suivants :

1.        Dans le cas d'une inaptitude supérieure à trois mois. L'élève peut alors s'absenter du lycée si les cours sont placés en début ou en fin de journée avec l'autorisation de ses parents remise au conseiller principal d'éducation.

2.        Dans le cas d'une inaptitude occasionnelle ou inférieure à trois mois. Le professeur peut autoriser l'élève à ne pas assister au cours ; il le porte absent sur la feuille d'appel. L'élève doit se rendre à l'infirmerie, au CDI ou en permanence en signalant sa présence dans un de ces lieux au service de vie scolaire, faute de quoi il est considéré comme absent.

 

Des services de santé

 

Art.77 L'infirmerie est un lieu de soin et d'accueil où est conduit un élève en cas de maladie, malaise ou accident. Dans les cas urgents, l'élève est conduit, en règle générale, au SAMU ou à l'hôpital d'enfants de Dijon. Les parents sont informés le plus rapidement possible par l'infirmière ou l'administration.

Art.78 Les horaires d'ouverture de l'infirmerie sont établis en fonction des obligations de service de l'infirmière. Les élèves peuvent se rendre à l'infirmerie pour toute raison médicale, qu'elle soit d'ordre physique ou psychologique. Si besoin est, l'infirmière les oriente vers le médecin scolaire ou l'assistante sociale. Tout élève se rendant à l'infirmerie pendant une heure de cours doit être accompagné et doit apporter son carnet de liaison. L'infirmière note son passage dans les pages "communication". Il le fait viser par les conseillers principaux d'éducation ou les surveillants avant de rejoindre sa classe, puis le montre à ses parents qui le signent.

Art.79 Après passage à l'infirmerie, le retour éventuel de l'élève dans sa famille est décidé par le médecin scolaire, l'infirmière ou à défaut par les conseillers principaux d'éducation qui avertissent les parents par téléphone. En cas d'extrême urgence, l'élève peut être pris en charge par le SAMU sur avis de l'infirmière ou d'un membre de l'équipe administrative ou sur ordre du médecin. En aucun cas l'élève souffrant ne doit rentrer seul dans sa famille, seuls les parents ou une personne ayant une autorisation parentale sont habilités à venir chercher l'élève malade ou accidenté à l'infirmerie.

Art.80 Vaccinations : Tous les élèves doivent être à jour de leur vaccination (notamment DT, polio, BCG).

Art.81 Traitements médicaux : Selon le décret n°93.245 du 15 mars 1993, l'infirmière n'est habilitée à administrer des médicaments que sur prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée. Les soins qui nécessitent l'utilisation de médicament et la prise de traitements médicaux doivent se faire sous contrôle de l'infirmière ; c'est pourquoi les élèves déposent l'ordonnance ou sa copie et les produits pharmaceutiques à l'infirmerie. En cas de maladie, d'accidents, d'intervention chirurgicale nécessitant une absence scolaire supérieure à une semaine, les parents avisent l'infirmière.

 

Des services sociaux

 

Art.82 Une assistante sociale est en fonction dans l'établissement. Elle a un rôle d'aide, de soutien, et d'écoute auprès des lycéens et étudiants qui connaîtraient des difficultés pendant leur scolarité. Ce travailleur social contribue à l'élaboration du projet personnel, scolaire et professionnel du jeune. Des dispositifs d'aides financières aux familles existent (fonds social lycéen, fonds social cantine). Les rendez-vous auprès de l’assistante sociale sont pris en vie scolaire chez les conseillers principaux d’éducation.

 

Des services d’orientation

 

Art.83 Un(e) conseiller(e) d’orientation psychologue est en fonction dans l’établissement. Il a un rôle d’aide, de soutien et d’écoute auprès des lycéens et des étudiants en quête d’informations sur leur avenir scolaire ou professionnel. Le conseiller d’orientation psychologue intervient auprès des élèves tantôt à titre individuel, tantôt à titre collectif en principe aux côtés du professeur principal. Les rendez-vous auprès du conseiller d’orientation psychologue sont pris au CDI du lycée.

SÉCURITÉ

 

Art.84 Les consignes de sécurité concernant l'évacuation des locaux seront affichées. Elles doivent être strictement observées. Des exercices d'évacuation sont organisés avec ou sans préavis. Toute dégradation du matériel de sécurité met en danger la collectivité et constitue une faute grave. Le port d'une tenue adéquate dans les différents cours est obligatoire. Ainsi par exemple, en travaux pratiques, il est obligatoire de porter une blouse en coton et d'attacher ses cheveux et, en EPS, le port de tout objet pouvant entraîner fortuitement des dommages corporels à l'élève ou à un tiers est interdit.

Art.85 Il est interdit d'introduire dans l'établissement, de détenir et d'utiliser tout objet ou produit dangereux (objets tranchants, produits inflammables ou toxiques…), d'introduire, de détenir ou de consommer de l'alcool, des drogues ou tout produit nuisible à la santé. La prise de médicament est autorisée si elle fait l’objet d’un protocole négocié entre le patient, le proviseur et les personnels de santé.(Les médicaments doivent être déposés dans une armoire frigorifique). En application de la loi dite EVIN, il est interdit de fumer en dehors des zones réservées à cet effet et clairement signalées dans l’enceinte du lycée.

Art.86 L’entrée au lycée Stephen Liégeard se fait par trois portails : celui du gymnase, celui de la loge et celui des livraisons. Le portail du gymnase est réservé aux enseignants d’EPS, accompagnés ou non de leurs élèves. Aucun élève ne peut l’emprunter sans la présence d’un professeur. Le portail de la loge dispose d’un accès pour les véhicules et d’un portillon pour les piétons. C’est l’accès principal du lycée et il peut être emprunté dans les deux sens par tous les usagers. Il est recommandé aux piétons d’utiliser le portillon qui leur est réservé. Le portail de livraison est réservé aux véhicules des fournisseurs et à ceux des personnels logés. Ce portail ne peut être franchi par un piéton pour des raisons évidentes de sécurité : il est strictement interdit aux élèves dans les deux sens ; même si ce portail est ouvert à cause de la temporisation de son moteur, les piétons ne doivent pas le franchir.

Art.87 Pour des raisons de sécurité et à des fins de préservation du site les véhicules ne peuvent pénétrer dans l’enceinte du lycée que dans un nombre limité. Les personnels et les usagers qui utilisent un véhicule à quatre roues doivent le garer dans le parking situé à l’extérieur de l’établissement. Les véhicules à deux roues sont admis à l’intérieur de l’enceinte dans la limite exclusive des garages à vélos. La circulation de tout véhicule dans l’enceinte du lycée est strictement réglementée  et le code de la route s’y applique dans ses grands principes : la vitesse doit être limitée, le stationnement ne doit occasionner aucune gêne pour la circulation, la conduite ne doit donner lieu à aucun excès sonore.

Art.88 Pour les véhicules à quatre roues, il existe trois types d’autorisation dérogatoire de circuler et de stationner dans l’enceinte du lycée : à titre permanent, à titre ponctuel et à titre temporaire. Toute autorisation délivrée à titre temporaire doit être matérialisée  par un document explicite portant les signatures et le cachet du Proviseur ou de son représentant. Le Proviseur Adjoint et l’intendante sont seuls habilités à représenter le Proviseur en la matière.

Art.89  Autorisation à utiliser un véhicule à l’intérieur de l’enceinte à titre permanent :

- Les véhicules des personnels logés et de leur famille peuvent circuler et stationner dans l’enceinte du lycée.

- Les véhicules de service appartenant au lycée bénéficient du même agrément.

L’intendante tient à jour le registre des véhicules autorisés à titre permanent (nom du propriétaire, marque et immatriculation).

Art.90 Autorisation à utiliser un véhicule à l’intérieur de l’enceinte à titre ponctuel :

- Les véhicules des invités des personnels logés bénéficient d’un agrément pour se rendre auprès de leur hôte et pour y séjourner. La présence d’un véhicule « invité » doit être signalée à Mme l’intendante, le véhicule doit être identifié.

- Les véhicules des intervenants professionnels pour le bénéfice du lycée (livraisons et travaux notamment) sont autorisés à circuler et à stationner dans l’enceinte du lycée selon des modalités correspondant à leur activité professionnelle.

- Les véhicules des intervenants extérieurs (stages, séminaires, etc.) sur autorisation spéciale du chef d’établissement ou de son représentant peuvent pénétrer dans l’enceinte et stationner à proximité du lieu de l’activité.

- Lorsqu’un personnel utilise son véhicule pour transporter des effets liés à son activité, il peut stationner à proximité des bâtiments où elle se déroule, sur autorisation spéciale du Chef d’établissement ou de son représentant. En aucun cas ce motif ne peut être utilisé pour « laisser » son véhicule dans l’enceinte de l’établissement : dès que les effets sont déchargés, le véhicule doit être reconduit dans le parking extérieur, sauf pour le cas où lesdits effets doivent être rechargés à l’issue de l’activité.

- Durant un voyage scolaire, un accompagnateur qui se rend au lycée avec son véhicule personnel est habilité à recevoir une autorisation de stationnement dans l’enceinte de l’établissement pendant la durée de cette activité pédagogique. Les clefs du véhicule doivent être remis au Chef d’établissement ou à son représentant pour le cas où ledit véhicule devrait être déplacé.

Art.91 On peut être autorisé à utiliser un véhicule à l’intérieur de l’enceinte à titre temporaire :

- Au titre de la solidarité, les personnels qui connaissent une difficulté de santé peuvent bénéficier d’une autorisation de circuler et de stationner qui reste soumise à l’appréciation du chef d’établissement ou de son représentant sur présentation d’un certificat médical.

- Afin de faciliter leur tâche et compte tenu de sa spécificité, les professeurs d’éducation physique et sportive peuvent bénéficier du prêt de la clef du portail proche du gymnase par lequel ils sont autorisés à pénétrer avec leur véhicule. Les véhicules doivent toujours stationner et circuler aux abords du gymnase et ne peuvent en aucun cas emprunter les routes d’accès proches du château. Le portail ne doit rester ouvert que pour une durée correspondant au passage d’un véhicule.

- Pour des raisons semblables  le conseiller principal d’éducation est autorisé à rentrer son véhicule dans l’enceinte du lycée. Ce véhicule doit stationner aux abords des bâtiments du lycée. Toute autorisation délivrée à titre temporaire est fixée pour une durée déterminée qui n’est pas forcément reconductible. Au titre de la sécurité, le chef d’établissement ou son représentant peut prendre toute mesure pour faire évacuer un véhicule ou pour lui interdire l’accès du lycée si son propriétaire ne respecte pas les règles édictées ci-dessus.

Art.92  Les véhicules à deux roues :

- Les personnels logés peuvent utiliser et garer un véhicule à deux roues dans l’enceinte du lycée. Ils veilleront à ne causer aucune gêne à la circulation des piétons et éviteront, autant que faire se peut, les lieux et les temps d’affluence des piétons.

- Après autorisation du chef d’établissement ou de son représentant, les élèves peuvent entreposer un véhicule à deux roues dans le garage à vélos situé entre la loge et le pavillon Turrel. L’autorisation est délivrée sur présentation des pièces suivantes :

° une attestation d’assurance comprenant la couverture des risques afférents au véhicule ;

° l’attestation Scolaire de Sécurité Routière pour les véhicules motorisés ;

Les élèves n’ont pas le droit de circuler sur un véhicule à deux roues dans l’enceinte de l’établissement. Dès que le portail du lycée est franchi, le conducteur et son passager éventuel doivent descendre du véhicule et le conduire à pied au lieu de son stationnement. Il en est de même pour repartir, le conducteur et son passager éventuel ne peuvent remonter sur le véhicule qu’après franchissement du portail. Le non respect du point précédent donnera lieu d’abord à une ou plusieurs sanctions et aboutira au retrait définitif de l’agrément en cas de récidive. L’intendante tiendra à jour le registre des agréments qui sera instruit par le service de loge.

Art.93 Tout accident survenu dans l'enceinte du lycée ou dans le cadre d'une activité organisée par l'établissement doit être signalé à un responsable pour que toutes les dispositions puissent être prises. Certains accidents peuvent être considérés comme des accidents du travail : accidents survenus aux élèves de l'enseignement technologique et accidents survenus pendant les cours dispensés en atelier ou en laboratoire pour les élèves de l'enseignement général ou pendant les stages effectués dans le cadre de la scolarité.

Art.94 L’assurance scolaire et extrascolaire des élèves n'est obligatoire que pour les sorties et activités qui ont lieu hors de l'emploi du temps habituel, mais elle est fortement conseillée. Les activités du Foyer Socio-Éducatif font l'objet d'une assurance spécifique prévue dans la cotisation annuelle. En outre, les activités de l'Association Sportive nécessitent l'achat par les familles d'une licence individuelle.

Art.95 Il est interdit à chacun, personnel ou usager, d’utiliser une installation, un instrument, un appareil, un outil ou tout autre ustensile dans des conditions impropres à leur usage d’origine, de les détourner de leur usage d’origine, de les modifier ou de les déplacer sans autorisation. A titre d’exemple, un siège ou un banc est destiné à une position assise normale, l’usager qui décide de s’asseoir sur son dossier prend la responsabilité de sa propre chute.

 

PUNITIONS ET SANCTIONS

 

Art.96 Les faits d’indiscipline, les transgressions ou les manquements aux règles de la vie collective peuvent faire l’objet soit de punitions scolaires, qui sont décidées en réponse immédiate par des personnels de l’établissement, soit de sanctions disciplinaires qui relèvent du chef d’établissement ou du conseil de discipline.

Art.97 Les punitions scolaires concernent essentiellement certains manquements mineurs aux obligations des élèves et les perturbations mineures de la vie de la classe ou de l’établissement. Elles peuvent être prononcées par les personnels de direction, d’éducation et de surveillance et par des personnels enseignants. La liste des punitions scolaires est la suivante : l’excuse orale ou écrite, l’inscription dans le carnet de correspondance ou dans le cahier de classe, le devoir supplémentaire, le devoir supplémentaire assorti d’une retenue, la retenue, l’exclusion ponctuelle d’un cours.

Art.98 Tout travail scolaire donné comme punition doit faire l’objet d’une correction, et, le cas échéant d’une évaluation. Cette évaluation peut être portée dans la moyenne trimestrielle de l’élève. Une punition ne peut obéir qu’à une fin éducative et constructive, elle ne doit être l’expression d’aucune rancune ni de la volonté de gêner ou d’humilier. Le travail donné en punition doit être « faisable » par l’élève (calibrage approprié de son volume et de sa durée, calibrage de la difficulté par rapport au niveau d’enseignement de l’élève, réalisme des conditions matérielles, précision des consignes, rapport thématique clair avec l’erreur commise par l’élève, etc.). Les devoirs supplémentaires assortis d’une retenue doivent être accomplis sous surveillance.

Art.99 La retenue peut s’effectuer selon deux principes : un professeur, qui a préalablement pris soin d’informer les services de vie scolaire, accueille en surnombre dans son cours un élève qui ne le fréquente pas habituellement ou bien les services de vie scolaire prennent totalement en charge l’élève. La retenue ne peut être inférieure à une heure et supérieure à quatre heures dans la même journée. Ce sont les services de vie scolaire qui fixent la date d’une retenue dans un délai raisonnable par rapport à celle de l’infraction : on doit à la fois ménager un temps d’information préalable et une réponse assez immédiate pour éviter qu’une trop longue attente ne soit perçue comme une manière d’impunité. Une retenue peut être exceptionnellement reportée sur présentation d’une demande écrite justifiée : c’est le chef d’établissement ou son représentant qui apprécie le bien-fondé de la demande et qui accorde ou refuse le report. Une absence injustifiée à une retenue est sanctionnée, en principe par une exclusion temporaire. Toute retenue doit faire l’objet d’une information écrite au chef d’établissement.

Art.100 L’exclusion ponctuelle d’un cours, justifiée par un manquement grave, ne peut être qu’exceptionnelle. Elle doit se dérouler selon une procédure stricte qui confie à un ou deux délégués le soin d’accompagner l’élève exclu dans les services de vie scolaire. En cas d’absence de délégué, le professeur désigne un suppléant ou un élève de son choix. Toute exclusion ponctuelle doit faire l’objet d’un rapport détaillé remis dans un bref délai au chef d’établissement ou à son représentant, ou inséré dans le cahier de classe. Le professeur ne peut quitter sa classe pour accompagner lui-même un élève en vie scolaire ou auprès des personnels de direction, sauf si un personnel de surveillance ou d’éducation ou un autre professeur, sans élève à ce moment-là, prend en charge le groupe durant ce temps.

Art.101 Les sanctions disciplinaires concernent les atteintes aux personnes et aux biens et les manquements graves aux obligations des élèves. Conformément au décret du 30 août 1985 modifié, les sanctions disciplinaires sont les suivantes : l’avertissement, le blâme, l’exclusion temporaire, l’exclusion définitive.

Art.102 L’avertissement prend une forme essentiellement orale, mais peut, le cas échéant, faire l’objet d’un courrier adressé à l’élève s’il est majeur, à l’élève et à son responsable légal s’il est mineur.

Art.103 Le blâme constitue une réprimande, un rappel à l’ordre verbal et solennel, qui explique la faute et met l’élève en mesure de la comprendre et de s’en excuser. Adressé à l’élève en présence ou non de ses représentants légaux s’il est mineur, il peut être suivi d’une mesure d’accompagnement d’ordre éducatif (astreinte de bilan régulier avec un personnel enseignant ou non, contrôles de vie scolaire, etc.)

Art.104 L’exclusion temporaire de l’établissement ne peut excéder la durée d’un mois, elle peut être assortie ou non d’un sursis total ou partiel. L’établissement doit ménager le suivi de la scolarité de l’élève durant une exclusion temporaire, notamment par une transmission régulière des cours et des travaux pédagogiques.

Art.105 L’exclusion définitive de l’établissement peut être assortie ou non d’un sursis.

Art.106 Lorsque le sursis est accordé, la sanction est prononcée, mais elle n’est pas mise à exécution, dans la limite de la durée du sursis, en cas de sursis partiel. La récidive n’annule pas le sursis. Elle donne lieu à l’engagement d’une nouvelle procédure disciplinaire.

Art.107 Les punitions et les sanctions infligées doivent respecter la personne de l’élève et sa dignité : sont en conséquence proscrites toutes les formes de violence physique ou verbale, toute contrainte humiliante, vexatoire ou dégradante à l’égard des élèves. Toute sanction, toute punition s’adressent à une personne : elles sont individuelles, et ne peuvent être en aucun cas collectives ; elles portent en outre sur les actes d’une personne et non sur la personne en elle-même. Il convient également de distinguer les punitions relatives au comportement des élèves de l’évaluation de leur travail personnel : la notation ne peut être utilisée comme instrument de sanction sans être dévoyée. Ainsi n’est-il pas permis d’abaisser la note d’un devoir en raison du comportement d’un élève ou d’une absence injustifiée. La note zéro est à proscrire dans la mesure où elle se contente de « payer » un manquement au travail sans contribuer à l’obtention correcte de ce travail : sa vertu formative, tout comme sa valeur, est nulle. Les lignes à copier ne contribuent pas à une meilleure mémorisation d’un concept, revêtent un caractère purement fastidieux, voire humiliant, et sont donc également à proscrire.

Art.108 La mise en œuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève, et avec son responsable légal s’il est mineur. Toute sanction disciplinaire constitue une décision nominative qui est versée au dossier de l’élève. Ce dossier peut, à tout moment, être consulté par l’élève ou son représentant l’égal s’il est mineur, sur demande écrite adressée au chef d’établissement. Hormis l’exclusion définitive, toute sanction est effacée automatiquement du dossier administratif de l’élève au bout d’un an. Les lois d’amnistie s’appliquent aux sanctions disciplinaires.

Art.109 Des mesures de réparation ou d’accompagnement peuvent être prononcées en complément de toute sanction :

-          mesures préventives : elles servent soit à prévenir la survenance d’un acte répréhensible (comme par exemple la confiscation d’un objet dangereux), soit à prévenir la récidive ( comme par exemple la rédaction par l’élève d’une lettre d’engagement sur des objectifs précis en terme de comportement) ;

-          mesures réparatrices : comme le précise la circulaire du 27 mars 1997, la mesure de réparation doit avoir un caractère éducatif et ne doit comporter aucune tâche dangereuse ou humiliante. L’accord de l’élève et des ses parents, s’il est mineur, est recueilli au préalable. En cas de refus, le chef d’établissement prévient l’intéressé qu’il lui sera fait application d’une sanction équivalente mais qui rendra une autre forme. La mesure de réparation peut prendre la forme d’un travail d’utilité collective ou d’un travail d’intérêt scolaire. En cas de dégradation de bien public, le chef d’établissement peut demander à l’élève ou à ses parents, s’il est mineur, un dédommagement financier en fonction de la législation en vigueur.

Art.110 L’application d’une sanction disciplinaire au sein de l’établissement ne peut empêcher le chef d’établissement ou toute autre victime d’engager des poursuites judiciaires contre un auteur d’atteintes aux biens ou aux personnes.

Art.111 Lorsque qu’une exaction a lieu en dehors de l’enceinte de l’établissement, cette dernière peut faire l’objet de sanctions essentiellement dans deux cas :

-          lorsqu’un élève est confié à un organisme partenaire et qu’il pratique ailleurs une activité commanditée par l’établissement (stage, rencontre culturelle ou sportive, voyage éducatif, etc.)

-          lorsqu’un élève participe de son propre chef à une activité partenariale avec son statut d’élève (transport scolaire, visite individuelle d’un salon officiel, etc.)

Il est établi que chaque élève représente son établissement auprès de ses partenaires officiels et que sa conduite exemplaire contribue à donner une bonne image de marque à l’extérieur.

 

 

 

ABSENCE(S)

 

Voir ASSIDUITÉ et CONTRÔLE(S)

 

AFFICHAGE

 

Art.7 Le droit d’expression collective et le droit d’affichage : il est complémentaire des droits de réunion et de publication. Des panneaux d'affichage sont mis à la disposition des élèves. Hors de ces panneaux, l'affichage ne peut être autorisé. Toutes les informations doivent être signées clairement par leur auteur (même règles que pour la publication).

 

ASSIDUITÉ

 

Art.26 Les lycéens doivent arriver à l'heure en cours afin de ne pas perturber le bon fonctionnement de la séquence pédagogique de la classe et de ne pas en mettre en péril leur scolarité. L'obligation d'assiduité consiste pour les lycéens à se soumettre aux horaires d'enseignement (obligatoires et facultatifs) définis par l'emploi du temps de l'établissement. L’obligation d’assiduité consiste à participer au travail scolaire, à respecter les horaires d’enseignement, ainsi que le contenu des programmes et les modalités de contrôle des connaissances. Un élève ne peut en aucun cas refuser d’étudier certaines parties du programme de sa classe, ni se dispenser de l’assistance à certains cours, sauf cas de force majeure ou autorisation exceptionnelle. Les élèves doivent accomplir les travaux écrits,

 oraux et pratiques qui leur sont demandés par les enseignants, et se soumettre aux modalités de contrôle des connaissances qui leur sont imposées. Ces obligations sont le garant de la construction du projet personnel de l'élève et sont indispensables pour assurer sa réussite scolaire. Pour toute absence (prévisible ou non), l'élève ou sa famille sont tenus d'informer l'administration de l'établissement.

Art.27 Une scolarité réussie repose d’abord sur une assiduité rigoureuse. Seules les absences assorties d’une pièce justificative seront considérées comme recevables. Cette pièce justificative ne peut être produite que par un professionnel ou un expert et doit obligatoirement être fournie lors du retour de l’élève dans l’établissement. Quatre demi-journées pour convenance personnelle (raison familiale, état maladif passager, etc.) durant le trimestre seront acceptées sans pièces justificatives. Comptent parmi les motifs recevables : l’absence pour maladie avec certificat médical, l’absence pour examen ou concours avec convocation, absence pour raison familiale avec pièce justificative (certificat de décès, certificat d’hospitalisation d’un proche, etc.), absence pour les vendanges pour les fils et filles de viticulteurs, absence par carence des transports scolaires constatée par l’administration du lycée, absence pour convenance personnelle (quatre demi-journées par trimestre), absence exceptionnelle autorisée par le chef d’établissement. En cas de manquement à cette règle, des punitions scolaires, voire des sanctions disciplinaires seront appliquées aux contrevenants : quatre heures de retenue avec devoir supplémentaire, une journée d’exclusion assortie d’une convocation chez le chef d’établissement à la première récidive, trois journées d’exclusion, puis cinq journées d’exclusion, puis traduction devant le conseil de discipline pour les récidives suivantes.

Art.28 Un élève en retard n’est accepté en cours que sur présentation au professeur d’un billet signé par les services de vie scolaire. Trois retards par trimestre sont tolérés. Le quatrième retard est sanctionné par deux heures de retenue ; ensuite l’exclusion temporaire est prononcée dans la même progression que pour les absences. Le gradation des sanctions est appliquée d’un trimestre sur l’autre (par exemple, un élève puni lors du premier trimestre se voit automatiquement infliger la sanction supérieure lors de la récidive).

 

ASSISTANTE SOCIALE

 

Art.82 Une assistante sociale est en fonction dans l'établissement. Elle a un rôle d'aide, de soutien, et d'écoute auprès des lycéens et étudiants qui connaîtraient des difficultés pendant leur scolarité. Ce travailleur social contribue à l'élaboration du projet personnel, scolaire et professionnel du jeune. Des dispositifs d'aides financières aux familles existent (fonds social lycéen, fonds social cantine). Les rendez-vous auprès de l’assistante sociale sont pris en vie scolaire chez les conseillers principaux d’éducation.

 

ASSOCIATION

 

Art.8 Le droit d’association : le fonctionnement, à l'intérieur du lycée, d'associations déclarées (conformément à la loi du 1er juillet 1901), qui sont composées d'élèves et le cas échéant, d'autres membres de la communauté éducative de l'établissement est soumis à autorisation du Conseil d'Administration après dépôt auprès du proviseur d'une copie des statuts de l'association. Leur objet et leurs activités doivent être compatibles  avec les principes du service public de l'enseignement. Leur programme d'activité, leur rapport d'activité et leur rapport financier sont présentés au conseil d'administration du lycée chaque année pour information. Les associations ne peuvent être créées et dirigées que par des élèves majeurs. Toute association est tenue de souscrire, dès sa création une assurance couvrant tous les risques pouvant survenir à l'occasion de ses activités. Dans le cadre des associations, les élèves adhérents peuvent proposer des actions et s'investir dans une activité régulière ou ponctuelle, seuls ou aidés par un des membres de la communauté éducative.

 

C.D.I.

 

Art.67 Afin de se documenter et de s’informer, les élèves peuvent accéder aux ressources du Centre de Documentation et d’information. Le CDI accueille les élèves dont le projet nécessite l'utilisation des outils qui y sont disponibles : dictionnaires, encyclopédies, livres, périodiques, BD, CD-ROM, expositions, documents d'orientation, internet…En aucun cas le CDI ne peut se substituer à une salle de permanence. Un des objectifs du CDI étant d'amener chaque élève  à l'autonomie, des séances d'initiation  à la recherche documentaire et d'autres travaux (TPE) s'y déroulent, en collaboration avec les professeurs, dans le cadre de leur classe. Aussi, pour respecter les activités des utilisateurs, les élèves doivent se présenter au CDI en début d'heure : toutes allées et venues sont interdites. Prêt de documents : les livres sont prêtés pour une durée de trois semaines , les périodiques sont prêtés pour une durée d'une semaine, pas de prêt de dictionnaires, de CD-ROM, de vidéo-cassettes, de documents ONISEP. Les horaires d'ouverture du CDI sont actualisés chaque année et sont affichés sur la porte.

Art.68 En début d'année scolaire, chaque élève signe la charte informatique qui lui est distribuée et s'engage à la respecter. Il reçoit ensuite un identifiant et un mot de passe personnels qui lui permettent l'accès aux CD-ROM, aux logiciels, à internet et aux réseaux pédagogiques. L'utilisation de disquettes personnelles n'est pas permise. Pour l'impression de documents, chaque élève doit prévoir du papier.

Art.69  L’accès au poste de consultation d’internet et aux ordinateurs en général  est soumis à l’acceptation et donc à la signature d’un « Code de l'Utilisateur », par l’élève et ses parents. L’élève devra avoir un projet personnel de recherche à but scolaire.  La recherche s’effectuera par groupe de deux élèves maximum.

Art.70 Le matériel informatique doit être respecté : ne pas modifier la configuration du système, ne pas modifier volontairement les fichiers et répertoires existants ; ne pas utiliser de disquettes personnelles ; prévoir du papier pour impression.

Art.71 Les valeurs humaines doivent être respectées : ne pas visionner ou copier des documents à caractère raciste, extrémiste ou pornographique et plus généralement contraires à la mission de l’école publique. Toute reproduction d’une œuvre ou d’un document sans l’autorisation de son auteur est interdite.

Art.72 Par souci d’optimiser le coût des connections , vérifier que les documents du CDI ne contiennent pas la réponse aux recherches.

 

CIRCULATION

 

Voir VÉHICULE(S)

 

CONSEIL(S)

 

Art.3 Différents conseils ont un rôle important dans la vie du lycée : le conseil d'administration, la commission permanente dans lesquels siègent des représentants des personnels, des élèves et des collectivités territoriales, le conseil de discipline qui comporte onze membres élus, la commission hygiène et sécurité, le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté, le conseil de la vie lycéenne, assemblée paritaire qui réunit des représentants des élèves et personnels du lycée, le conseil des délégués des élèves, les conseils de classe, les conseils d’enseignement.

Art.50 Toutes les classes de l'enseignement secondaire ont un professeur principal qui est le premier interlocuteur des familles et des élèves. Le conseil de classe se réunit une fois par trimestre (une fois par semestre pour les classes de BTS) pour faire le bilan du travail dans son ensemble et des résultats individuels de chaque élève. Il peut décerner des encouragements, des compliments, des félicitations ou infliger des avertissements. Les parents reçoivent un bulletin trimestriel qui est remis à leur enfant.

Voir MENTION(S)

 

CONSEILLER D’ ORIENTATION  PSYCHOLOGUE

 

Art.83 Un(e) conseiller(e) d’orientation psychologue est en fonction dans l’établissement. Il a un rôle d’aide, de soutien et d’écoute auprès des lycéens et des étudiants en quête d’informations sur leur avenir scolaire ou professionnel. Le conseiller d’orientation psychologue intervient auprès des élèves tantôt à titre individuel, tantôt à titre collectif en principe aux côtés du professeur principal. Les rendez-vous auprès du conseiller d’orientation psychologue sont pris au CDI du lycée.

 

CONTRÔLE

 

Art.12 Les contrôles en classe doivent permettre dans leur gestion et leur organisation un traitement équitable des élèves au regard de l’évaluation de leurs performances.

Art.13 L’objectif à atteindre en la matière est que le devoir sur table soit  fait coûte que coûte.

Art.14 Recommandations en cas d’absence à un contrôle :

- Refaire un devoir, pendant les heures de permanence, sous contrôle de la vie scolaire en temps limité. Les conditions de durée, de programme, de forme peuvent être différentes, l’objectif étant d’évaluer les connaissances et/ou les capacités de l’élève.

- Pour un élève malade plusieurs jours, voir avec lui ou avec sa famille (refaire le devoir ou le noter absent).

- Repérer les élèves souvent absents le jour du contrôle dans les différentes disciplines à l’aide du cahier de classe et prévenir le Chef d’établissement.

- Le professeur n’est par ailleurs pas obligé d’annoncer la tenue d’un contrôle écrit.

 

DEMI-PENSION

 

Art.35 Le déjeuner est un moment qui contribue à la qualité de la vie dans l'établissement et à la santé de tous, particulièrement des élèves. Le régime de demi-pension est fondé sur le principe du paiement à la prestation : seuls les repas effectivement consommés sont payés. L'élève a accès au self-service au moyen d'une carte magnétique sous réserve que son compte soit approvisionné. La carte est remise à l'élève lorsque son compte est approvisionné pour la première fois ; elle est valable pour toute la scolarité et doit être rendue à son départ  et au plus tard le 30 septembre sous peine d'être facturée. Le compte est approvisionné par chèque d'un montant de 45 euros minimum, 48 heures à l'avance. A chaque repas pris, la machine délivre un double ticket faisant apparaître le solde du compte. Un exemplaire est remis en échange du repas, l'autre est conservé par l'élève. Deux passages sont autorisés pour chaque repas. Ainsi, un élève qui a oublié sa carte peut emprunter celle d'un camarade. (Toutefois les familles qui le souhaitent peuvent demander que cette autorisation soit limitée au seul repas de leur enfant). En cas d'oubli de sa carte et sous réserve que son compte soit approvisionné, l'élève peut se procurer un badge provisoire vendu à l'intendance. En cas de perte ou de vol, l'élève doit immédiatement informer l'intendance pour éviter que la carte puisse être utilisée par une autre personne. L'argent n'est pas perdu, une nouvelle carte peut être établie. Les cartes perdues ou détériorées sont facturées au tarif annuel voté par le Conseil d’administration.

Art.36 Chacun est tenu de respecter les consignes qui sont affichées à l'entrée du restaurant scolaire. Seules les personnes munies d'un ticket sont autorisées à manger dans la salle prévue à cet effet. L'offre de demi-pension n'étant pas une obligation pour l'établissement, toute infraction aux règles de bonne tenue et de discipline générale pourra être sanctionnée par l'exclusion temporaire ou définitive du service de demi-pension.

Art.37 Lorsque l’accès au restaurant scolaire donne lieu à une file d’attente, chacun est tenu de respecter son ordre d’arrivée sans tenter d’usurper une place plus avantageuse, sans créer de bousculade.

 

DEVOIR(S)

 

Art.17 Recommandations pour les exercices à la maison :

° Effectuer un contrôle en

- relevant quelques feuilles de manière aléatoire

- interrogeant oralement quelques élèves selon un ordre prédéfini ou de manière aléatoire

- vérifiant rapidement le travail de tous les élèves

° Valoriser ou pénaliser en

- mettant une petite note sur 5 à cumuler

- ajoutant ou enlevant des points (dixièmes) à la moyenne du trimestre

- mettant une note d’oral avec un coefficient à définir

Ces pratiques peuvent être utilisées en même temps ou séparément, mais il semble important que le travail quotidien soit valorisé.

Art.18 .Les dossiers ou les devoirs à rendre obéissent aux mêmes principes que les travaux précédents : ils doivent être faits coûte que coûte.

Art.19 Recommandations pour les dossiers ou devoirs à rendre :

° Organisation : Le professeur précise bien la date ou la période à laquelle le devoir doit être rendu ( mettre la date sur le texte du sujet). Il n’oublie pas de renseigner le cahier de textes de la classe . Il prévoit dans la mesure du possible les dates de DS et de DM pour le trimestre dans le but d’élaborer un calendrier au niveau de la classe. Le professeur principal, après avoir consulté ses collègues, peut remettre officiellement ce calendrier aux délégués de classe.

° Remise des travaux : Le professeur adopte une attitude cohérente afin de garantir l’équité : et ne jamais se laisser aller à revenir sur une décision (sauf en cas de force majeure) ou à traiter différemment les élèves selon les cas. En cas de devoir non rendu : le professeur ne se contente jamais de la note zéro qui finit par « autoriser » l’élève à ne pas remettre un travail « en payant pour cela ». Le professeur prend en compte tout justificatif officiel ( maladie, accident, problèmes familiaux graves, etc.). En cas de devoir non rendu, le professeur peut, s’il le souhaite, accorder un délai jusqu’à J+1 en pénalisant ou non de quelques points ou donner une retenue éducative pendant laquelle le travail sera fait et le corriger avec une pénalité pour non remise en temps voulu. En cas de récidive, l’administration est saisie du problème.

 

DIFFAMATION

 

Art.6 Le droit de publication : les publications rédigées par les élèves du Lycée Stephen  Liégeard peuvent être librement diffusées sous la responsabilité de leurs auteurs. Le responsable d'un journal doit être nommément déclaré auprès du chef d'établissement. Aucun article ne peut être anonyme ni signé par un pseudonyme. Afin d'éviter toute tension inutile au sein de la communauté éducative, il est souhaitable que les publications soient présentées pour lecture et conseils au proviseur ou à son représentant avant diffusion. En cas de trouble de l'ordre public, le chef d'établissement est fondé à suspendre ou interdire la diffusion d'une publication. Il en informe le conseil d'administration. Pour diffuser une publication à l'extérieur de l'établissement, les lycéens doivent se conformer aux dispositions de la loi sur la presse du 29 juillet 1881. Toute publication à caractère diffamatoire, injurieux, irrévérencieux est interdite et donc passible de sanction disciplinaire (atteinte aux personnes), ce qui n’exclut pas le recours pénal au titre de la loi précitée ; il va sans dire que tout écrit (article, site, forum, groupe de discussion, etc.) qui paraît sur internet est régi par les mêmes disposition du règlement intérieur et de la loi.

 

DISPENSE

 

Art.76 Les cours d'EPS sont obligatoires, au même titre que les autres cours. Toutefois, l'élève ou sa famille peuvent faire valoir une inaptitude partielle ou totale. L'élève et sa famille doivent alors se conformer à la législation en vigueur qui lui sera rappelée par les services de l’établissement. L'inaptitude ne dispense pas de présence en cours. Exceptionnellement, avec l'accord du professeur d'EPS et du CPE immédiatement avisé, l'élève peut être autorisé à ne pas suivre les cours dans les deux cas suivants :

1.Dans le cas d'une inaptitude supérieure à trois mois. L'élève peut alors s'absenter du lycée si les cours sont placés en début ou en fin de journée avec l'autorisation de ses parents remise au conseiller principal d'éducation.

2.Dans le cas d'une inaptitude occasionnelle ou inférieure à trois mois. Le professeur peut autoriser l'élève à ne pas assister au cours ; il le porte absent sur la feuille d'appel. L'élève doit se rendre à l'infirmerie, au CDI ou en permanence en signalant sa présence dans un de ces lieux au service de vie scolaire, faute de quoi il est considéré comme absent.

 

ÉVACUATION

 

Art.84 Les consignes de sécurité concernant l'évacuation des locaux seront affichées. Elles doivent être strictement observées. Des exercices d'évacuation sont organisés avec ou sans préavis. Toute dégradation du matériel de sécurité met en danger la collectivité et constitue une faute grave. Le port d'une tenue adéquate dans les différents cours est obligatoire. Ainsi par exemple, en travaux pratiques, il est obligatoire de porter une blouse en coton et d'attacher ses cheveux et, en EPS, le port de tout objet pouvant entraîner fortuitement des dommages corporels à l'élève ou à un tiers est interdit.

 

EXERCICE(S)

 

Voir DEVOIR(S)

 

EXPRESSION

 

Voir AFFICHAGE

 

FRAUDE

 

- Les manquements au travail scolaire sont passibles de punitions scolaires, mais peuvent entraîner des sanctions disciplinaires lorsqu’ils portent atteinte aux biens et aux personnes (vol de copies, d’exercices, racket aux devoirs, fraude, etc.)

En cas de tricherie avérée ( antisèche, portable, élève en possession du brouillon du voisin , etc.) mettre la note 0 et faire un rapport à transmettre au chef d’établissement. Le professeur peut attendre une récidive pour remettre ce rapport à l’administration et prévenir l’élève de son intention afin de prévenir toute tentation.

 

HORAIRE(S)

 

Art.30 Les horaires des cours au lycée sont répartis comme suit : le lundi de 8h30 à 17h50, le mardi, le jeudi et le vendredi de 8h20 à 17h50, le mercredi de 8h20 à 14h55.

Art.31 Les élèves sont admis dans les locaux scolaires à partir de 7h45 (à la cafétéria). Ils peuvent également être accueillis le mercredi après-midi en vie scolaire ou en libre service informatique sur autorisation du chef

d’établissement.

Art.32 Les élèves internes sont accueillies au lycée du lundi à 8h30 au vendredi à 17h50.

Art.33 En dehors des heures de cours, les élèves sont autorisés à sortir de l'établissement sous leur propre responsabilité s’ils sont majeurs, avec l’autorisation de leur responsable légal s’ils sont mineurs. La famille ou le responsable légal peut signifier son désaccord par écrit aux conseillers principaux d'éducation. Les élèves internes sont soumises au même régime et disposent des mêmes droits que les externes et les demi-pensionnaires pendant les heures creuses de leur emploi du temps de la journée et en cas d'absence prévue ou imprévue d'un professeur. En outre pour la sortie du mercredi après-midi, les élèves internes devront avoir fourni à l’administration l’autorisation de sortie établie par leur responsable légal si elles sont mineures.

Art.34 En dehors des heures de cours, les élèves peuvent également se rendre au CDI, en permanence, à la cafétéria.

Art.39 Les élèves internes rentrent le lundi matin ou à la première heure de cours du jour de reprise après les petites vacances. A cet effet, les locaux de l’internat sont ouverts de 8h00 à 9h45. En cas de reprise tardive des cours, les internes peuvent se présenter à la vie scolaire entre 11h et 11h10 pour l’ouverture de la bagagerie ; cette disposition constitue une clause exceptionnelle. Toute absence ou retard à l’internat doit être signalé par téléphone par la famille le lundi matin avant 10h00 au 03.80.59.94.59 poste 421 ou 422.

Art.40 L’accueil des internes n’est pas assuré en fin de semaine ; l’élève rentre dans sa famille après la dernière heure de cours inscrite à son emploi du temps.

Art.41 Horaires de l’internat (susceptibles d’être adaptés en fonction des contraintes ou demandes) : 7h00 : lever, de 7h30 à 8h00 : petit déjeuner (présence obligatoire), 7h55 :fermeture des dortoirs, entre 11h15 et 13h 30 : déjeuner (présence obligatoire), entre 11h45 et 13h30 le mercredi: déjeuner (présence obligatoire), de 17h 30 à 19h00 : étude obligatoire sauf le mercredi, de 19h00 à 19h20 :dîner(présence obligatoire), jusqu’à 20h30 : temps libre, de 20h30 à 22h00 :présence obligatoire à l’internat, 22h00 extinction des feux

Art.42 A partir de 17h30, les lundi, mardi, jeudi et à partir de 19h00 le mercredi et jusqu’au lendemain matin 8h20, la présence est obligatoire dans l’enceinte du lycée.

Art.43 Les études sont obligatoires et surveillées de 17h30 à 19h00 (sauf le mercredi).

 

 

 

INFIRMERIE

Art.77 L'infirmerie est un lieu de soin et d'accueil où est conduit un élève en cas de maladie, malaise ou accident. Dans les cas urgents, l'élève est conduit, en règle générale, au SAMU ou à l'hôpital d'enfants de Dijon. Les parents sont informés le plus rapidement possible par l'infirmière ou l'administration.

Art.78 Les horaires d'ouverture de l'infirmerie sont établis en fonction des

obligations de service de l'infirmière. Les élèves peuvent se rendre à l'infirmerie pour toute raison médicale, qu'elle soit d'ordre physique ou psychologique. Si besoin est, l'infirmière les oriente vers le médecin scolaire ou l'assistante sociale. Tout élève se rendant à l'infirmerie pendant une heure de cours doit être accompagné et doit apporter son carnet de liaison. L'infirmière note son passage dans les pages "communication". Il le fait viser par les conseillers principaux d'éducation ou les surveillants avant de rejoindre sa classe, puis le montre à ses parents qui le signent.

Art.79 Après passage à l'infirmerie, le retour éventuel de l'élève dans sa famille est décidé par le médecin scolaire, l'infirmière ou à défaut par les conseillers principaux d'éducation qui avertissent les parents par téléphone. En cas d'extrême urgence, l'élève peut être pris en charge par le SAMU sur avis de l'infirmière ou d'un membre de l'équipe administrative ou sur ordre du médecin. En aucun cas l'élève souffrant ne doit rentrer seul dans sa famille, seuls les parents ou une personne ayant une autorisation parentale sont habilités à venir chercher l'élève malade ou accidenté à l'infirmerie.

Art.80 Vaccinations : Tous les élèves doivent être à jour de leur vaccination (notamment DT, polio, BCG).

Art.81 Traitements médicaux : Selon le décret n°93.245 du 15 mars 1993, l'infirmière n'est habilitée à administrer des médicaments que sur prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée. Les soins qui nécessitent l'utilisation de médicament et la prise de traitements médicaux doivent se faire sous contrôle de l'infirmière ; c'est pourquoi les élèves déposent l'ordonnance ou sa copie et les produits pharmaceutiques à l'infirmerie. En cas de maladie, d'accidents, d'intervention chirurgicale nécessitant une absence scolaire supérieure à une semaine, les parents avisent l'infirmière.

 

INFIRMIÈRE

 

Voir INFIRMERIE

 

INTERNAT

 

Art.38 L’internat est un service annexe accordé aux familles. Le principe essentiel sur lequel il fonctionne est celui de la recherche d’un équilibre entre les temps de travail, de détente et de repos. Sa mise en œuvre est fonction des possibilités matérielles d’accueil des élèves et des règles de sécurité. La vie à l’internat nécessite donc que chaque élève accepte les contraintes inhérentes à la spécificité de ce service (présence obligatoire) ainsi qu’à celles liées à la vie en collectivité. L’inscription est valable pour l’année scolaire. A la demande des familles et sur autorisation du Proviseur, les élèves peuvent changer de régime à la fin de chaque trimestre. L’élève interne est soumise au même régime et dispose des mêmes droits que ses camarades externes et demi-pensionnaires pendant les heures creuses de son emploi du temps de la journée et en cas d’absence prévue ou imprévue d’un professeur. (cf.art.33)

Art.39 Les élèves internes rentrent le lundi matin ou à la première heure de cours du jour de reprise après les petites vacances. A cet effet, les locaux de l’internat sont ouverts de 8h00 à 9h45. En cas de reprise tardive des cours, les internes peuvent se présenter à la vie scolaire entre 11h et 11h10 pour l’ouverture de la bagagerie ; cette disposition constitue une clause exceptionnelle. Toute absence ou retard à l’internat doit être signalé par téléphone par la famille le lundi matin avant 10h00 au 03.80.59.94.59 poste 421 ou 422.

Art.40 L’accueil des internes n’est pas assuré en fin de semaine ; l’élève rentre dans sa famille après la dernière heure de cours inscrite à son emploi du temps.

Art.41 Horaires de l’internat (susceptibles d’être adaptés en fonction des contraintes ou demandes) : 7h00 : lever, de 7h30 à 8h00 : petit déjeuner (présence obligatoire), 7h55 :fermeture des dortoirs, entre 11h15 et 13h 30 : déjeuner (présence obligatoire), entre 11h45 et 13h30 le mercredi: déjeuner (présence obligatoire), de 17h30 à 19h00 : étude obligatoire sauf le mercredi, de 19h00 à 19h20 :dîner(présence obligatoire), jusqu’à 20h30 : temps libre, de 20h30 à 22h00 :présence obligatoire à l’internat, 22h00 extinction des feux.

Art.42 A partir de 17h30, les lundi, mardi, jeudi et à partir de 19h00 le mercredi et jusqu’au lendemain matin 8h20, la présence est obligatoire dans l’enceinte du lycée.

Art.43 Les études sont obligatoires et surveillées de 17h30 à 19h00 (sauf le mercredi). Ce sont des lieux de travail : une atmosphère calme y règne ; le comportement des élèves doit y contribuer. L’élève interne qui finit ses cours à 18h00 a la possibilité de regagner sa chambre.

Art.44 Après le dîner, l’élève interne organise sa soirée en fonction de ses besoins (travail ou loisirs) dans le respect des horaires donnés ci-dessus. A partir de 22h00, les élèves sont dans leurs chambres, lieux de vie collective, où chacune respecte le repos d’autrui. A cette heure, les élèves qui n’ont pas terminé leur travail ou qui souhaitent lire restent, sur autorisation de la surveillante, en étude.

Art.45 Chaque interne est titulaire d’une carte magnétique qu’elle doit obligatoirement utiliser à chaque repas. Strictement personnelle, la carte ne

peut être prêtée. Sous réserve de paiement de la pension, elle donne droit à un repas par plage horaire. En cas d’oubli, l’élève doit se présenter à l’intendance pour acheter un badge provisoire, valable trois jours. En cas de perte ou de vol, l’élève doit immédiatement informer l’intendance et acquérir une nouvelle carte. La présence aux trois repas est obligatoire.

Art.46 Dans tous les cas, les sorties de l’internat  se font avec l’accord du conseiller principal d’éducation.

- Sortie exceptionnelle : des sorties peuvent être organisées à l’intention des internes, pendant les heures qui concernent la vie à l’internat ; ces sorties sont accompagnées et font l’objet d’une autorisation écrite de la famille. A la demande de la famille, une interne peut être externée temporairement ; dans ce cas, les parents peuvent demander, par écrit, à l’avance, que leur fille soit externée en indiquant les dates et les heures de sortie et de retour précises, ainsi que le nom et l’adresse de la personne la prenant en charge.

- Sortie du mercredi : sauf avis contraire de la famille, l’élève interne peut sortir librement le mercredi après-midi après le déjeuner. Sa présence au lycée est obligatoire à partir de 19h00.

Pour les élèves majeures de terminale, une sortie est possible un mercredi par mois jusqu’à 21h, le même soir pour toutes les internes qui le souhaitent. Il n’y a pas de modifications de l’horaire de dîner, certaines élèves ne peuvent donc prendre le repas du soir au lycée. Les parents doivent fournir une autorisation certifiant qu’ils savent qu’à partir d’environ 20h00 à Dijon, 20h30 à Brochon, il n’y a plus de transport en commun et que leur enfant dispose d’un moyen de transport pour le retour au Lycée.

Art.47 Les locaux sont entretenus par le personnel du lycée. Toutefois, dans le souci de faciliter leur travail et dans une perspective éducative, les élèves sont tenues de ranger leurs affaires personnelles dans leurs placards et casiers. Le matériel mis à disposition des élèves par le lycée est placé sous leur responsabilité. Elles doivent en prendre soin et le restituer en bon état en fin d’année. Toute dégradation volontaire ou résultant d’une négligence est une faute grave et entraîne, pour la famille, le paiement des frais de réception. Le lycée fournit une armoire, un lit, un couvre-lit, un casier, deux couvertures, un traversin ou oreiller. Les élèves doivent apporter une paire de draps et une taie de traversin ou une taie d’oreiller, des pantoufles, du linge suffisant pour la semaine, un nécessaire de toilette et deux cadenas à chiffres.

Art.48 Il est formellement interdit de fumer à l’internat comme dans tous les bâtiments du lycée. L’utilisation et le branchement d’appareils électriques ou de barrettes dans les chambres et dans les salles d’étude ne peut se faire qu’avec l’autorisation de l’intendante. Les prises multiples sont interdites.

Art.49 Le tarif de l’internat est forfaitaire, il est fixé chaque année par le conseil d’administration ; la pension est payable d’avance chaque trimestre. Tout trimestre commencé est dû. Une remise d’ordre est accordée pour toute absence supérieure à une durée de 15 jours consécutifs. Elle doit faire l’objet d’une demande de la part de la famille et être justifiée par un certificat médical. Les familles qui le souhaitent peuvent demander à leur banque d’effectuer des virements mensuels. En cas de difficultés financières, des aides peuvent être accordées par le fonds social ; la demande est effectuée auprès de l’assistante sociale. L’inscription définitive à l’internat du Lycée Stephen Liégeard vaut adhésion au présent règlement et engagement à le respecter.

 

INTERNET

 

Voir CDI et  DIFFAMATION

 

MANUEL(S)

 

Art.20 Le manuel dans la classe :

- Le professeur, et lui seul, décide des modalités pratiques d’apport du manuel scolaire.

- Deux cas sont préconisés :

* Un manuel pour un élève pendant le cours : chaque élève doit se présenter avec son manuel.

* Un manuel pour deux élèves pendant le cours : Cette tolérance ne doit pas être une cause de trouble en favorisant notamment les bavardages intempestifs : le professeur peut à tout moment exiger l’apport d’un manuel par élève. Si aucun des deux élèves n’a son manuel, les deux élèves sont sanctionnés.

Art.22 Le professeur s’engage à utiliser le manuel en priorité de façon à ne pas donner le sentiment aux élèves et aux familles « qu’on a acheté un livre pour rien ». Autant que faire se peut, le professeur prévient sa classe qu’il n’utilisera pas le manuel pour telle séquence horaire et qu’il dispense les élèves d’apporter leur manuel ce jour-là.

Art.23 Durant l’année scolaire, trois oublis sont tolérés, toutes disciplines confondues. Chaque professeur recevra des fiches de signalement d’oubli(s) qu’il remettra à la vie scolaire. La vie scolaire comptabilisera les oublis à l’aide du logiciel Molière et procédera à la mise en œuvre des punitions afférentes à ces manquements.

Art.24 A la date du 15 octobre de l’année scolaire en cours, chaque élève doit être personnellement en possession de tous ses manuels scolaires. L’administration veillera au respect de ce calendrier en prenant toute disposition d’aide ou de sanction pour atteindre cet objectif : les cas de mauvaise foi évidente seront attentivement examinés. Seuls les élèves qui pourront justifier d’une impossibilité technique (délai de commande imputable fournisseur, manuel épuisé, etc.) ne seront pas soumis à l’obligation calendaire. Une réunion portant sur l’attribution d’aide par le fonds social lycéen aura forcément lieu avant le 1er octobre de chaque année scolaire : un maximum de cinq manuels scolaires pourra être prêté à un même élève pour la durée de l’année scolaire, les autres étant à la charge de l’élève ou de sa famille.

Il y va de la responsabilité de l’élève et de sa famille de déposer une demande d’aide avant le 1er octobre : on ne peut arguer de l’absence d’un manuel scolaire si on a  « oublié » d’en faire la demande.

Art.25 Un professeur sera en droit de ne pas accepter un élève en cours si celui-ci se présente régulièrement sans son manuel : l’administration devra évidemment et préalablement être saisie du problème.

 

MENTION(S)

 

Art.53 Cinq mentions pourront être décernées en Conseil de classe : l’avertissement pour le travail (AT), l’avertissement pour la conduite (AC), les encouragements (E), les compliments (C) et les félicitations (F).

Art.54 Les définitions correspondant à chaque mention sont les suivantes :

-          L’avertissement pour le travail : mise en garde à l’élève pour un manque d’effort se traduisant notamment par du travail non fait comme des devoirs non rendus ou rendus bâclés, des cours non sus, des remises de devoirs hors délai, etc.

-          L’avertissement pour la conduite : mise en garde adressée à l’élève pour un comportement incompatible avec le règlement intérieur se traduisant notamment par des réactions insolentes ou provocatrices, des refus d’obtempérer, des attitudes agitées ou perturbatrices ;

-          Les encouragements : témoignage de reconnaissance adressé à un élève pour son engagement significatif dans le travail, même si les résultats demeurent modestes, qui se traduit notamment par des signes d’effort, d’investissement personnel, d’intérêt et de curiosité intellectuelle, de peine qu’on se donne, de mérite, etc.

-          Les compliments : témoignage de reconnaissance à l’élève pour ses bons résultats d’ensemble.

-          Les félicitations : témoignage de reconnaissance adressé à l’élève pour l’excellence de ses résultats et pour le caractère exemplaire de sa scolarité dans l’année en cours.

Art.55 Les mentions n’ont pas qu ‘une valeur sommative, elles ne doivent donc pas rester un simple constat, mais elles doivent acquérir un statut formatif en incitant les élèves et leur famille à persévérer dans le sens de la qualité ou à modifier ce qui pèche.

Art.56 Chaque professeur doit se prononcer sur l’attribution ou non d’une mention dans sa discipline pour chacun des élèves qui lui sont confiés.

Art.57 Afin d’obtenir une attribution équitable des mentions, elles seront décernées selon les critères suivants :

-          avertissement pour le travail : à partir de trois observations négatives sur le travail dans les appréciations. La lecture de l’appréciation étant suffisante, il est inutile d’y noter AT ou d’y demander un avertissement pour le travail.

-          avertissement pour la conduite : à partir de trois observations négatives sur le comportement dans les appréciations.  La lecture de l’appréciation étant suffisante, il est inutile d’y noter AC ou d’y demander un avertissement pour la conduite.

-          encouragements : à partir de quatre avis favorables émis soit par les professeurs présents au conseil soit par une mention E dans les appréciations, sauf si deux avis défavorables sont exprimés par les professeurs durant le Conseil de classe.

-          compliments : à partir de 12 de moyenne générale dans l’ensemble des niveaux.

-          félicitations : à partir de 14 de moyenne générale en seconde, 13 en première et en terminale.

Art.58 Pour les compliments et les félicitations, lorsqu’une moyenne est comprise entre 11,80 et 12 (compliments) , entre 12,80 et 13 (félicitations en cycle terminal), 13,80 et 14 (félicitations en seconde), l’attribution de la mention est soumise à l’appréciation des membres présents du conseil de classe.

Art.59 Un avertissement pour le travail et la conduite supprime de fait encouragements, compliments ou félicitations. L’administration peut, le cas échéant, donner une suite à un avertissement notamment sous forme de punition scolaire.

Art.60 En seconde, les notes de chaque discipline sont affectées du coefficient 1 pour l’établissement de la moyenne générale ; en cycle terminal, cette moyenne est calculée avec les coefficients en vigueur. En outre, à l’intérieur de chaque discipline,

lorsque figurent des rubriques (oral, écrit, TP, etc.), seule la moyenne de ces rubriques constitue la note de référence. La mise en place du logiciel de gestion des notes permet d’attribuer un coefficient à telle ou telle rubrique au sein d’une même discipline.

Art.61 Les critères définis pour l’attribution des mentions ne donneront lieu à aucune dérogation en conseil de classe. Chaque professeur principal veillera donc à soigneusement consulter ses collègues pour les cas litigieux et à présenter en conseil un état harmonisé des mentions.

Art.62 Pour les classes de terminale, l’avis figurant dans le livret scolaire est directement lié à l’attribution des mentions dans l’année en cours.

Art.63 Les avis portés dans le livret de l’élève en terminale sont les suivants par ordre de mérite croissant : « doit faire ses preuves à l’examen », « assez favorable », « favorable », « très favorable ».

Art.64 Les correspondances suivantes sont automatiquement établies entre mentions et avis dans les cas suivants :

-          2 AT sur trois trimestres : doit faire ses preuves ;

-          3E : assez favorable ;

-          E et mention(s) supérieure(s) : favorable

-          3C ou C et mention(s) supérieure(s) : avis très favorable

Les autres cas sont laissés à l’appréciation de l’équipe pédagogique.

Art.65 En fin d’année scolaire l’établissement exprime sa reconnaissance officielle aux élèves dont les résultats et le comportement correspondent aux profils suivants : ECF (dans n’importe quel ordre) ou trois fois une mention comprise entre C et F.

Art.66 La Charte des mentions est une des composantes du règlement intérieur et se trouve donc amendable par la saisine du Conseil d’Administration.

 

PONCTUALITÉ

 

Voir ASSIDUITÉ

 

PRÉSENTATION

 

Art.29 Comportement et tenue : comme tous les membres de la communauté éducative, les élèves sont tenus de respecter par leurs paroles et leur comportement la dignité de chacun et d'adopter  une tenue propre et correcte. D’un point de vue vestimentaire, on évitera notamment toute tenue par trop suggestive ou anormalement voyante ce qui ne correspond pas à la mission du lycée. De même le port d’un couvre-chef pouvant être considéré comme  une marque d’impolitesse, ce dernier est toléré en extérieur, mais interdit à l’intérieur où l’utilité ne s’en fait plus sentir. Les élèves qui portent des objets implantés par piercing le font à leurs risques et périls dans l’enceinte de l’établissement ; pendant les sessions sportives, ces bijoux doivent être recouverts d’une protection adhésive comme dans les rencontres sportives officielles. Du point de vue du comportement, toute attitude ou geste dangereux est interdit. Les gestes et les attitudes à caractère sexuel sont également interdits dans la mesure où ils ne correspondent pas à la mission du lycée et peuvent susciter des troubles de l’ordre public ou choquer leurs témoins. Il est fait obligation de veiller également au respect du cadre de vie et du matériel mis à disposition. Il est fortement déconseillé aux élèves de venir au lycée avec des objets de valeurs ou avec des objets dangereux.  Il est interdit d'utiliser téléphone portable, baladeur… en cours, en permanence, au CDI… Conformément à la loi du 15 mars 2004 qui s’applique dans son intégralité au lycée Stephen Liégeard, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit, ce qui ne remet pas en cause leur droit de porter des signes religieux discrets.

 

PUBLICATION

 

Art.6 Le droit de publication : les publications rédigées par les élèves du Lycée Stephen  Liégeard peuvent être librement diffusées sous la responsabilité de leurs auteurs. Le responsable d'un journal doit être nommément déclaré auprès du chef d'établissement. Aucun article ne peut être anonyme ni signé par un pseudonyme. Afin d'éviter toute tension inutile au sein de la communauté éducative, il est souhaitable que les publications soient présentées pour lecture et conseils au proviseur ou à son représentant avant diffusion. En cas de trouble de l'ordre public, le chef d'établissement est fondé à suspendre ou interdire la diffusion d'une publication. Il en informe le conseil d'administration. Pour diffuser une publication à l'extérieur de l'établissement, les lycéens doivent se conformer aux dispositions de la loi sur la presse du 29 juillet 1881. Toute publication à caractère diffamatoire, injurieux, irrévérencieux est interdite et donc passible de sanction disciplinaire (atteinte aux personnes), ce qui n’exclut pas le recours pénal au titre de la loi précitée ; il va sans dire que tout écrit (article, site, forum, groupe de discussion, etc.) qui paraît sur internet est régi par les mêmes disposition du règlement intérieur et de la loi.

 

PUNITION(S)

 

Art.97 Les punitions scolaires concernent essentiellement certains manquements mineurs aux obligations des élèves et les perturbations mineures de la vie de la classe ou de l’établissement. Elles peuvent être prononcées par les personnels de direction, d’éducation et de surveillance et par des personnels enseignants. La liste des punitions scolaires est la suivante : l’excuse orale ou écrite, l’inscription dans le carnet de correspondance ou dans le cahier de classe, le devoir supplémentaire, le devoir supplémentaire assorti d’une retenue, la retenue, l’exclusion ponctuelle d’un cours.

Art.98 Tout travail scolaire donné comme punition doit faire l’objet d’une correction, et, le cas échéant d’une évaluation. Cette évaluation peut être portée dans la moyenne trimestrielle de l’élève. Une punition ne peut obéir qu’à une fin éducative et constructive, elle ne doit être l’expression d’aucune rancune ni de la volonté de gêner ou d’humilier. Le travail donné en punition doit être « faisable » par l’élève (calibrage approprié de son volume et de sa durée, calibrage de la difficulté par rapport au niveau d’enseignement de l’élève, réalisme des conditions matérielles, précision des consignes, rapport thématique clair avec l’erreur commise par l’élève, etc.). Les devoirs supplémentaires assortis d’une retenue doivent être accomplis sous surveillance.

Art.99 La retenue peut s’effectuer selon deux principes : un professeur, qui a préalablement pris soin d’informer les services de vie scolaire, accueille en surnombre dans son cours un élève qui ne le fréquente pas habituellement ou bien les services de vie scolaire prennent totalement en charge l’élève. La retenue ne peut être inférieure à une heure et supérieure à quatre heures dans la même journée. Ce sont les services de vie scolaire qui fixent la date d’une retenue dans un délai raisonnable par rapport à celle de l’infraction : on doit à la fois ménager un temps d’information préalable et une réponse assez immédiate pour éviter qu’une trop longue attente ne soit perçue comme une manière d’impunité. Une retenue peut être exceptionnellement reportée sur présentation d’une demande écrite justifiée : c’est le chef d’établissement ou son représentant qui apprécie le bien-fondé de la demande et qui accorde ou refuse le report. Une absence injustifiée à une retenue est sanctionnée, en principe par une exclusion temporaire. Toute retenue doit faire l’objet d’une information écrite au chef d’établissement.

Art.100 L’exclusion ponctuelle d’un cours, justifiée par un manquement grave, ne peut être qu’exceptionnelle. Elle doit se dérouler selon une procédure stricte qui confie à un ou deux délégués le soin d’accompagner l’élève exclu dans les services de vie scolaire. En cas d’absence de délégué, le professeur désigne un suppléant ou un élève de son choix. Toute exclusion ponctuelle doit faire l’objet d’un rapport détaillé remis dans un bref délai au chef d’établissement ou à son représentant, ou inséré dans le cahier de classe. Le professeur ne peut quitter sa classe pour accompagner lui-même un élève en vie scolaire ou auprès des personnels de direction, sauf si un personnel de surveillance ou d’éducation ou un autre professeur, sans élève à ce moment-là, prend en charge le groupe durant ce temps.

 

RETARD(S)

 

Voir ASSIDUITÉ

 

RÉUNION

 

Art.5 Le droit de réunion : il a pour but de faciliter l'information des lycéens et de permettre leur expression. Il peut s'exercer lors de l'heure de vie de classe ou en dehors des heures de cours prévues à l'emploi du temps des participants. Hors des heures de vie de classe, l'autorisation doit être demandée au proviseur au moins quarante-huit heures à l'avance. Celui-ci peut admettre, le cas échéant, l'intervention de personnalités extérieures. (Les actions publicitaires, commerciales à objet lucratif, confessionnelles et politiques sont prohibées).

 

SANCTION(S)

 

Art.101 Les sanctions disciplinaires concernent les atteintes aux personnes et aux biens et les manquements graves aux obligations des élèves. Conformément au décret du 30 août 1985 modifié, les sanctions disciplinaires sont les suivantes : l’avertissement, le blâme, l’exclusion temporaire, l’exclusion définitive.

Art.102 L’avertissement prend une forme essentiellement orale, mais peut, le cas échéant, faire l’objet d’un courrier adressé à l’élève s’il est majeur, à l’élève et à son responsable légal s’il est mineur.

Art.103 Le blâme constitue une réprimande, un rappel à l’ordre verbal et solennel, qui explique la faute et met l’élève en mesure de la comprendre et de s’en excuser. Adressé à l’élève en présence ou non de ses représentants légaux s’il est mineur, il peut être suivi d’une mesure d’accompagnement d’ordre éducatif (astreinte de bilan régulier avec un personnel enseignant ou non, contrôles de vie scolaire, etc.)

Art.104 L’exclusion temporaire de l’établissement ne peut excéder la durée d’un mois, elle peut être assortie ou non d’un sursis total ou partiel. L’établissement doit ménager le suivi de la scolarité de l’élève durant une exclusion temporaire, notamment par une transmission régulière des cours et des travaux pédagogiques.

Art.105 L’exclusion définitive de l’établissement peut être assortie ou non d’un sursis.

Art.106 Lorsque le sursis est accordé, la sanction est prononcée, mais elle n’est pas mise à exécution, dans la limite de la durée du sursis, en cas de sursis partiel. La récidive n’annule pas le sursis. Elle donne lieu à l’engagement d’une nouvelle procédure disciplinaire.

Art.107 Les punitions et les sanctions infligées doivent respecter la personne de l’élève et sa dignité : sont en conséquences proscrites toutes les formes de violence physique ou verbale, toute contrainte humiliante, vexatoire ou dégradante à l’égard des élèves. Toute sanction, toute punition s’adressent à une personne : elles sont individuelles, et ne peuvent être en aucun cas collectives ; elles portent en outre sur les actes d’une personne et non sur la personne en elle-même. Il convient également de distinguer les punitions relatives au comportement des élèves de l’évaluation de leur travail personnel : la notation ne peut être utilisée comme instrument de sanction sans être dévoyée. Ainsi n’est-il pas permis d’abaisser la note d’un devoir en raison du comportement d’un élève ou d’une absence injustifiée. La note zéro est à proscrire dans la mesure où elle se contente de « payer » un manquement au travail sans contribuer à l’obtention correcte de ce travail : sa vertu formative, tout comme sa valeur, est nulle. Les lignes à copier ne contribuent pas à une meilleure mémorisation d’un concept, revêtent un caractère purement fastidieux, voire humiliant, et sont donc également à proscrire.

Art.108 La mise en œuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève, et avec son responsable légal s’il est mineur. Toute sanction disciplinaire constitue une décision nominative qui est versée au dossier de l’élève. Ce dossier peut, à tout moment, être consulté par l’élève ou son représentant l’égal s’il est mineur, sur demande écrite adressée au chef d’établissement. Hormis l’exclusion définitive, toute sanction est effacée automatiquement du dossier administratif de l’élève au bout d’un an. Les lois d’amnistie s’appliquent aux sanctions disciplinaires.

Art.109 Des mesures de réparation ou d’accompagnement peuvent être prononcées en complément de toute sanction :

-          mesures préventives : elles servent soit à prévenir la survenance d’un acte répréhensible (comme par exemple la confiscation d’un objet dangereux), soit à prévenir la récidive ( comme par exemple la rédaction par l’élève d’une lettre d’engagement sur des objectifs précis en terme de comportement) ;

-          mesures réparatrices : comme le précise la circulaire du 27 mars 1997, la mesure de réparation doit avoir un caractère éducatif et ne doit comporter aucune tâche dangereuse ou humiliante. L’accord de l’élève et des ses parents, s’il est mineur, est recueilli au préalable. En cas de refus, le chef d’établissement prévient l’intéressé qu’il lui sera fait application d’une sanction équivalente mais qui rendra une autre forme. La mesure de réparation peut prendre la forme d’un travail d’utilité collective ou d’un travail d’intérêt scolaire. En cas de dégradation de bien public, le chef d’établissement peut demander à l’élève ou à ses parents, s’il est mineur, un dédommagement financier en fonction de la législation en vigueur.

Art.110 L’application d’une sanction disciplinaire au sein de l’établissement ne peut empêcher le chef d’établissement ou toute autre victime d’engager des poursuites judiciaires contre un auteur d’atteintes aux biens ou aux personnes.

Art.111 Lorsque qu’une exaction a lieu en dehors de l’enceinte de l’établissement, cette dernière peut faire l’objet de sanctions essentiellement dans deux cas :

-          lorsqu’un élève est confié à un organisme partenaire et qu’il pratique ailleurs une activité commanditée par l’établissement (stage, rencontre culturelle ou sportive, voyage éducatif, etc.)

-          lorsqu’un élève participe de son propre chef à une activité partenariale avec son statut d’élève (transport scolaire, visite individuelle d’un salon officiel, etc.)

Il est établi que chaque élève représente son établissement auprès de ses partenaires officiels et que sa conduite exemplaire contribue à donner une bonne image de marque à l’extérieur.

 

SORTIE(S)

 

Art.33 En dehors des heures de cours, les élèves sont autorisés à sortir de l'établissement sous leur propre responsabilité s’ils sont majeurs, avec l’autorisation de leur responsable légal s’ils sont mineurs. La famille ou le responsable légal peut signifier son désaccord par écrit aux conseillers principaux d'éducation. Les élèves internes sont soumises au même régime et disposent des mêmes droits que les externes et les demi-pensionnaires pendant les heures creuses de leur emploi du temps de la journée et en cas d'absence prévue ou imprévue d'un professeur.

Art.46 Dans tous les cas, les sorties de l’internat  se font avec l’accord du conseiller principal d’éducation.

- Sortie exceptionnelle : des sorties peuvent être organisées à l’intention des internes, pendant les heures qui concernent la vie à l’internat ; ces sorties sont accompagnées et font l’objet d’une autorisation écrite de la famille. A la demande de la famille, une interne peut être externée temporairement ; dans ce cas, les parents peuvent demander, par écrit, à l’avance, que leur fille soit externée en indiquant les dates et les heures de sortie et de retour précises, ainsi que le nom et l’adresse de la personne la prenant en charge.

- Sortie du mercredi : sauf avis contraire de la famille, l’élève interne peut sortir librement le mercredi après-midi après le déjeuner. Sa présence au lycée est obligatoire à partir de 19h00.

Pour les élèves majeures de terminale, une sortie est possible un mercredi par mois jusqu’à 21h00, le même soir pour toutes les internes qui le souhaitent. Il n’y a pas de modifications de l’horaire de dîner, certaines élèves ne peuvent donc prendre le repas du soir au lycée. Les parents doivent fournir une autorisation certifiant qu’ils savent qu’à partir d’environ 20h00 à Dijon, 20h30 à Brochon, il n’y a plus de transport en commun et que leur enfant dispose d’un moyen de transport pour le retour au Lycée.

Art.73 Des sorties culturelles, pédagogiques ou sportives peuvent être organisées. Ces activités font parties intégrantes des études. Lorsqu'elle se déroule en dehors des heures de cours, l'autorisation des parents est nécessaire, ainsi qu'une assurance couvrant la responsabilité civile de l'élève. Les projets de voyage (sorties avec nuitées) doivent être approuvés par le Conseil d'Administration.

 

STATIONNEMENT

 

Voir VÉHICULE(S)

 

TENUE

 

D’un point de vue vestimentaire, on évitera notamment toute tenue par trop suggestive ou anormalement voyante ce qui ne correspond pas à la mission du lycée. De même le port d’un couvre-chef pouvant être considéré comme  une marque d’impolitesse, ce dernier est toléré en extérieur, mais interdit à l’intérieur où l’utilité ne s’en fait plus sentir. Les élèves qui portent des objets implantés par piercing le font à leurs risques et périls dans l’enceinte de l’établissement ; pendant les sessions sportives, ces bijoux doivent être recouverts d’une protection adhésive comme dans les rencontres sportives officielles.

Art.75 En cours d’EPS, chaque élève doit être équipée d’une tenue sportive et différente de la tenue dans laquelle il s’est présenté le jour même dans l’établissement.

 

TRAVAIL

 

Art.11 Le premier devoir de l’élève est celui du travail scolaire. Chaque élève est soumis à une obligation de travail scolaire. Il se doit d’effectuer en temps et en heure toute tâche scolaire demandée par un professeur. Les manquements au travail scolaire sont passibles de punitions scolaires, mais peuvent entraîner des sanctions disciplinaires lorsqu’ils portent atteinte aux biens et aux personnes (vol de copies, d’exercices, racket aux devoirs, fraude, etc.).

Les élèves doivent accomplir les travaux écrits, oraux et pratiques qui leur sont demandés par les enseignants, et se soumettre aux modalités de contrôle des connaissances qui leur sont imposées. Ces obligations sont le garant de la construction du projet personnel de l'élève et sont indispensables pour assurer sa réussite scolaire.

Art.98 Tout travail scolaire donné comme punition doit faire l’objet d’une correction, et, le cas échéant d’une évaluation. Cette évaluation peut être portée dans la moyenne trimestrielle de l’élève. Une punition ne peut obéir qu’à une fin éducative et constructive, elle ne doit être l’expression d’aucune rancune ni de la volonté de gêner ou d’humilier. Le travail donné en punition doit être « faisable » par l’élève (calibrage approprié de son volume et de sa durée, calibrage de la difficulté par rapport au niveau d’enseignement de l’élève, réalisme des conditions matérielles, précision des consignes, rapport thématique clair avec l’erreur commise par l’élève, etc.). Les devoirs supplémentaires assortis d’une retenue doivent être accomplis sous surveillance.

 

VALEUR(S)

 

Le service public d’éducation du lycée Stephen Liégeard de Brochon repose sur des valeurs et des principes spécifiques que chacun se doit de respecter dans l’établissement : la gratuité de l’enseignement, la neutralité et la laïcité, le travail, l’assiduité et la ponctualité, le devoir de tolérance et le respect d’autrui dans sa personne et ses convictions, l’égalité des chances et de traitement entre filles et garçons, les garanties de protection contre toute forme de violence psychologique, physique ou morale et le devoir qui en découle pour chacun de n’user d’aucune violence. Le respect mutuel entre adultes et élèves et des élèves entre eux, constitue également un des fondements de la vie collective de l’établissement.

Le Lycée Stephen Liégeard est un Établissement Public Local d'Enseignement qui scolarise des élèves externes, demi-pensionnaires ou internes en classe de seconde, de première, de terminale, de BTS et de Formation Complémentaire. Il a pour mission d'instruire les élèves et de contribuer à leur éducation et à leur insertion sociale dans un esprit laïque et démocratique, en excluant tout prosélytisme de nature politique ou religieuse. Le règlement intérieur applicable par tous, organise la vie de la communauté scolaire. Il a pour principe le respect et la dignité de chacun, la volonté de protéger les personnes et les biens et reprend à son compte l'article N°10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi".

Art.71 Les valeurs humaines doivent être respectées : ne pas visionner ou copier des documents à caractère raciste, extrémiste ou pornographique et plus généralement contraires à la mission de l’école publique. Toute reproduction d’une œuvre ou d’un document sans l’autorisation de son auteur est interdite.

 

VÉHICULE(S)

 

Art.86 L’entrée au lycée Stephen Liégeard se fait par trois portails : celui du gymnase, celui de la loge et celui des livraisons. Le portail du gymnase est réservé aux enseignants d’EPS, accompagnés ou non de leurs élèves. Aucun élève ne peut l’emprunter sans la présence d’un professeur. Le portail de la loge dispose d’un accès pour les véhicules et d’un portillon pour les piétons. C’est l’accès principal du lycée et il peut être emprunté dans les deux sens par tous les usagers. Il est recommandé aux piétons d’utiliser le portillon qui leur est réservé. Le portail de livraison est réservé aux véhicules des fournisseurs et à ceux des personnels logés. Ce portail ne peut être franchi par un piéton pour des raisons évidentes de sécurité : il est strictement interdit aux élèves dans les deux sens ; même si ce portail est ouvert à cause de la temporisation de son moteur, les piétons ne doivent pas le franchir.

Art.87 Pour des raisons de sécurité et à des fins de préservation du site les véhicules ne peuvent pénétrer dans l’enceinte du lycée que dans un nombre limité. Les personnels et les usagers qui utilisent un véhicule à quatre roues doivent le garer dans le parking situé à l’extérieur de l’établissement. Les véhicules à deux roues sont admis à l’intérieur de l’enceinte dans la limite exclusive des garages à vélos. La circulation de tout véhicule dans l’enceinte du lycée est strictement réglementée  et le code de la route s’y applique dans ses grands principes : la vitesse doit être limitée, le stationnement ne doit occasionner aucune gêne pour la circulation, la conduite ne doit donner lieu à aucun excès sonore.

Art.88 Pour les véhicules à quatre roues, il existe trois types d’autorisation dérogatoire de circuler et de stationner dans l’enceinte du lycée : à titre permanent, à titre ponctuel et à titre temporaire. Toute autorisation délivrée à titre temporaire doit être matérialisée  par un document explicite portant les signatures et le cachet du Proviseur ou de son représentant. Le Proviseur Adjoint et l’intendante sont seuls habilités à représenter le Proviseur en la matière.

Art.89  Autorisation à utiliser un véhicule à l’intérieur de l’enceinte à titre permanent :

- Les véhicules des personnels logés et de leur famille peuvent circuler et stationner dans l’enceinte du lycée.

- Les véhicules de service appartenant au lycée bénéficient du même agrément.

L’intendante tient à jour le registre des véhicules autorisés à titre permanent (nom du propriétaire, marque et immatriculation).

Art.90 Autorisation à utiliser un véhicule à l’intérieur de l’enceinte à titre ponctuel :

- Les véhicules des invités des personnels logés bénéficient d’un agrément

pour se rendre auprès de leur hôte et pour y séjourner. La présence d’un véhicule « invité » doit être signalée à Mme l’intendante, le véhicule doit être identifié.

- Les véhicules des intervenants professionnels pour le bénéfice du lycée (livraisons et travaux notamment) sont autorisés à circuler et à stationner dans l’enceinte du lycée selon des modalités correspondant à leur activité professionnelle.

- Les véhicules des intervenants extérieurs (stages, séminaires, etc.) sur autorisation spéciale du chef d’établissement ou de son représentant peuvent pénétrer dans l’enceinte et stationner à proximité du lieu de l’activité.

- Lorsqu’un personnel utilise son véhicule pour transporter des effets liés à son activité, il peut stationner à proximité des bâtiments où elle se déroule, sur autorisation spéciale du Chef d’établissement ou de son représentant. En aucun cas ce motif ne peut être utilisé pour « laisser » son véhicule dans l’enceinte de l’établissement : dès que les effets sont déchargés, le véhicule doit être reconduit dans le parking extérieur, sauf pour le cas où lesdits effets doivent être rechargés à l’issue de l’activité.

- Durant un voyage scolaire, un accompagnateur qui se rend au lycée avec son véhicule personnel est habilité à recevoir une autorisation de stationnement dans l’enceinte de l’établissement pendant la durée de cette activité pédagogique. Les clefs du véhicule doivent être remis au Chef d’établissement ou à son représentant pour le cas où ledit véhicule devrait être déplacé.

Art.91 On peut être autorisé à utiliser un véhicule à l’intérieur de l’enceinte à titre temporaire :

- Au titre de la solidarité, les personnels qui connaissent une difficulté de santé peuvent bénéficier d’une autorisation de circuler et de stationner qui reste soumise à l’appréciation du Chef d’établissement ou de son représentant sur présentation d’un certificat médical.

- Afin de faciliter leur tâche et compte tenu de sa spécificité, les professeurs d’éducation physique et sportive peuvent bénéficier du prêt de la clef du portail proche du gymnase par lequel ils sont autorisés à pénétrer avec leur véhicule. Les véhicules doivent toujours stationner et circuler aux abords du gymnase et ne peuvent en aucun cas emprunter les routes d’accès proches du château. Le portail ne doit rester ouvert que pour une durée correspondant au passage d’un véhicule.

- Pour des raisons semblables  le conseiller principal d’éducation est autorisé à rentrer son véhicule dans l’enceinte du lycée. Ce véhicule doit stationner aux abords des bâtiments du lycée.

Toute autorisation délivrée à titre temporaire est fixée pour une durée déterminée qui n’est pas forcément reconductible. Au titre de la sécurité, le chef d’établissement ou son représentant peut prendre toute mesure pour faire évacuer un véhicule ou pour lui interdire l’accès du lycée si son propriétaire ne respecte pas les règles édictées ci-dessus.

Art.92  Les véhicules à deux roues :

- Les personnels logés peuvent utiliser et garer un véhicule à deux roues dans l’enceinte du lycée. Ils veilleront à ne causer aucune gêne à la circulation des piétons et éviteront, autant que faire se peut, les lieux et les temps d’affluence des piétons.

- Après autorisation du chef d’établissement ou de son représentant, les élèves peuvent entreposer un véhicule à deux roues dans le garage à vélos situé entre la loge et le pavillon Turrel. L’autorisation est délivrée sur présentation des pièces suivantes :

° une attestation d’assurance comprenant la couverture des risques afférents au véhicule ;

° l’attestation Scolaire de Sécurité Routière pour les véhicules motorisés ;

Les élèves n’ont pas le droit de circuler sur un véhicule à deux roues dans l’enceinte de l’établissement. Dès que le portail du lycée est franchi, le conducteur et son passager éventuel doivent descendre du véhicule et le conduire à pied au lieu de son stationnement. Il en est de même pour repartir, le conducteur et son passager éventuel ne peuvent remonter sur le véhicule qu’après franchissement du portail. Le non respect du point précédent donnera lieu d’abord à une ou plusieurs sanctions et aboutira au retrait définitif de l’agrément en cas de récidive. L’intendante tiendra à jour le registre des agréments qui sera instruit par le service de loge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PAO : Michel Gey, Proviseur du lycée Stephen Liégeard de Brochon

Version 1 C.A. du 6/04/2004

Imprimé par le Centre Régional de Documentation Pédagogique de Bourgogne

3 avenue Alain Savary  21000 Dijon