Projet EAC No Kids

No Kids est une pièce de théâtre romancée écrite par Julie Rey qui est sortie en janvier 2024 dans la collection « R » de chez Robert Laffont. L’idée est de faire exister ce texte à travers les voix des jeunes et donc de proposer à la classe de 2nde 5 de s’emparer du texte et de le mettre en jeu. Ce projet a pour ambition de permettre aux élèves de cette classe d’expérimenter tout le processus qui lie un texte avec sa représentation et son incarnation : quels sont les choix faits par les jeunes et l’équipe artistique pour la mise en jeu d’une même scène, d’un même passage ? Quelles couleurs, quelles voix, quelles intentions donner aux trois personnages ? Une équipe d’artistes a accompagné les jeunes pendant une semaine : deux musiciens (Adrien Desse, Julie Rey) qui ont signé un thème mélodique qui a été joué en live, l’autrice (Julie Rey), une metteuse en scène (Elisabeth Hölzle).

Ateliers de pratique théâtrale

Pour notre tout premier jour du projet No Kids, lundi après-midi, nous avons fait la rencontre du musicien Adrien, qui nous a accompagné tout au long de l’expérience. Le but était de concilier la musique avec l’extrait de pièce de théâtre sur lequel nous avons travaillé. Nous avons débuté par une séance de découverte. Adrien nous a fait découvrir les différents instruments que nous pouvions utiliser pour accompagner notre scène. Nous avions à notre disposition : la batterie du château, des percussions ( bols Tibétains, cloches…), synthétiseur, piano… Nous avons alors pu jouer de ces instruments afin d’en découvrir certains et savoir comment les utiliser. Nous sommes ensuite passés à un atelier percussions corporelles sur un rythme binaire (à quatre temps). Pour garder une pulsation constante, nous avons marché sur quatre temps, tout en effectuant divers rythmes avec nos mains. Cet atelier nous a permis d’apprendre à s’écouter, à se coordonner et surtout à réaliser plusieurs tâches simultanées.

Atelier musique avec Adrien Desse

Pour commencer la deuxième journée du projet théâtre, nous sommes retournés dans le salon du château. Dans un premier temps, nous avons commencé à mettre en place la scène, en parallèle avec l’atelier musical d’Adrien et de Julie Rey. Notre pièce consiste à montrer le mécontentement de Malika face à la chambre en bazar de Morten, ainsi que la prise en vidéo du couple et le texte qu’elle contient. On a alors mis en place quelques détails comme des habits par terre, l’entrée des Malika, à l’aide de gestes et pour finir, le placement de la totalité des personnages. Nous avons passé beaucoup de temps pour arriver à un « final » plutôt sympathique, nous avons remarqué que la pièce commençait à prendre forme, cela nous a grandement ravi. L’après-midi, nous sommes revenu dans le salon, accompagné des autres groupes et avons répété tous ensemble. On a pu les observer, jouer notre scène devant un public, mais aussi coordonner nos pièces. Voir nos camarades jouer nous a beaucoup appris, et jouer devant eux était intimidant au début mais on s’y est habitué.

Répétition No Kids

Pour notre troisième séance en compagnie d’Elisabeth, nous avons porté notre attention sur le jeu. On a modifié quelques aspects de la pièce de façon subtile, et on a pu très facilement se rendre compte que les petits détails ont toute leur importance dans le monde du théâtre. Nous avons également créer une nouvelle scène : on avance, tous groupés, pour crier  » No Kids, but a Futur », des mouvements simples sont aussi créés, tels que des bras qui se lèvent, ou bien encore des tapements de mains sur les cuisses. On utilise notre corps comme instrument. Durant la représentation devant les autres groupes, on a découvert que les bruits produits par notre corps accompagnés de Adrien et de sa musique forment une belle mélodie, très agréable. Nous, les élèves, nous avons par ailleurs découvert que cette petite avancée était commune dans chacune des pièces et que celle-ci servait de transition entre chacune d’entre elles. La pièce prend forme, et un rendu final commence à s’immiscer dans nos esprits.

Carnet de bord de Pénélope et Tatiana

Rencontre avec l’autrice

Une semaine avant la rencontre avec l’auteure, nous avons découvert en classe la première et la quatrième de couverture de No Kids. Nous avons analysé la première de couverture qui représente une jeune fille qui a l’air perdu dans ses pensées, des notes sont posées à ses pieds comme si elle venait de les consulter. Au second plan, nous pouvons apercevoir un cadre accroché au mur avec le portrait d’un femme. Nous en avons déduit que cette jeune fille était le personnage principal, qu’elle devait songer à ses études. Nous pensions que les notes à ses pieds devaient être les pages d’un journal intime qu’elle écrit. La femme représentée derrière elle devait être sa mère ou sa grand-mère et nous avons supposé qu’elle avait une place cruciale dans l’histoire. La couleur principale de la couverture étant le vert nous avons supposé que l’histoire devait avoir un rapport avec l’écologie. (Lou-Ann)

Roxanne Gauthier©

Julie Rey est une autrice, musicienne et compositrice ayant écrit plusieurs livres, pièces de théâtre et plusieurs albums musicaux, pour les petits comme les grands. Elle a notamment collaboré avec plusieurs
écrivains tel que Arnaud Cathrine pour l’écriture d’une pièce musicale, Laurence Nobécourt. Elle a aussi collaboré avec des chanteurs comme :
Françoise Breut…Elle a aussi collaboré avec des comédiens comme Valéry Forestier… Mais aussi des mimes et des danseurs. Depuis 2011, elle dirige la Compagnie Petits Papiers pour pouvoir mener, avec d’autres artistes, des projets de médiation et la création de lectures musicales. (Loanne)

Nous avons rencontré Julie Rey le 13 novembre, peu de temps après que l’on ait commencé à réfléchir sur son livre No Kids. Dans un premier temps, lors de la rencontre, nous nous sommes installés dans une salle du château, puis, nous avons pu poser toutes les questions que l’on souhaitait concernant le métier d’autrice, mais également sur le livre. Ce moment nous a permis d’échanger avec Julie Rey pour la connaitre davantage mais nous avons également compris ce qu’était le métier d’auteur, combien de temps il fallait environ pour écrire un ouvrage, si elle avait parfois un manque de confiance quand elle écrivait… Toutes les réponses de l’autrice nous ont beaucoup appris et nous avons apprécié ce moment d’échange.

Dans un second temps, nous avons fait un travail sur un extrait du livre. Cela consistait à lire une phrase du texte, en changeant de lecteur à chaque signe de ponctuation forte. Une fois que l’on avait notre phrase, il fallait respecter un sens de parole décidé par Julie où il fallait crier ou bien murmurer. De plus, nous avons joué notre phrase : en effet, nous l’avons jouée avec des émotions telles que la tristesse, la colère ou encore l’euphorie. Enfin, le dernier exercice consistait à crier le plus fort possible « No Kids » à tour de rôle pour évacuer. Bien que cet exercice ait été compliqué au début par manque d’assurance et par timidité, cela nous a finalement plu car nous avons pu nous libérer sans se sentir jugées. Nous nous sommes bien amusées. (Emmy – Justine – Célia)

L’après-midi, nous avons fait un atelier par petits groupes sur un extrait du texte. Lors de cet atelier, par groupe de 2 ou 3, nous devions interpréter un extrait et le présenter devant la classe. J’ai trouvé l’exercice pas très évident, car ce n’était pas un dialogue. Nous avons dû nous répartir le texte pour qu’il paraisse un peu vivant et pas monotone. De plus, ce n’est
pas évident de se produire devant toute la classe car nous n’avons jamais fait de théâtre. (Loanne)

Écrits d’appropriation

MORTEN

« Je suis enceinte. ».

Les mots de Malika résonnent dans ma tête. Alors, je me concentre sur tout. Tout sauf elle. Sur les détails. La tâche de café sur le coin du coussin, les tasses qui traînent sur le comptoir, l’épis du présentateur tv qui présente le journal.

« Morten. » dit-elle.

Alors, je lui fais face.  À elle. Ou plutôt à eux. Un bébé à 17 ans ? Je relève le regard et vois une larme sur son visage. De bonheur ? D’angoisse ? De tristesse ? Elle ouvre la bouche, puis la referme. Elle finit par prendre la parole, non sans difficulté : « Morten, je vais avorter. ».

Un autre coup me parvient et je sens mon cœur se serrer, peut-être même se briser. Une larme coule également sur mon visage pour accompagner les siennes et je ne réussis pas à identifier son message. Je me souviens avoir lu qu’on pleurait quand nous ne pouvions nous exprimer oralement. Je pose ma tête sur son ventre, comme un au revoir, et nous pleurons. (Roxanna)

Extrait du carnet de bord de Lisa et Maëlle

MALIKA

Je me réveille ce matin avec une étrange sensation au ventre. Je me sens nauséeuse et fatiguée. Ce qui est inhabituel pour moi. Mais aujourd’hui , quelque chose est différent. Un soupçon s’est immiscé dans mon esprit et ne me quitte plus. Je sais que je dois faire face à la réalité et découvrir la vérité. Avec une légère anxiété je me rend à la pharmacie et j’achète un test de grossesse. De retour chez moi, je me retrouve seule dans ma salle de bain. Je reste là immobile fixant le test entre mes mains tremblantes. Une multitude d’émotions m’envahit. Je sais que ma vie sera bouleversée à jamais. Des larmes chaudes coulent doucement sur mes joues lorsque j’aperçois 2 barres sur le test. Je m’écroule par terre en sanglot, je pleure pour la perte de mon ancienne vie, pour les choix que j’aurais faire qui me semble plus difficile qu’au début. (Malake)

Carnet de bord de Lenny, Hacen et Qays

KILLIAN

J’avais donné rendez-vous à Morten, mon meilleur ami, comme tous les vendredis soir pour discuter. Cependant, je me suis toujours senti différent de lui. Quand il me raconte sa relation avec Malika, je ne ressens pas l’envie de me retrouver dans la même situation, et quand il me demande si quelqu’un m’attire, je ressens du dégoût. C’est comme si le désir ne faisait pas partie de moi, alors j’ai donc décidé d’en parler à Morten. Nous étions assis face à face, je baissais la tête, et lui confia toute cette histoire. Il m’a ensuite regardé, mais pas comme si j’étais un extra-terrestre, il a posé sur moi un regard bienveillant, en esquissant un sourire. Je me sentais libéré. Puis, il m’a dit qu’il avait entendu parler de ça, et que j’étais asexuel. J’ai immédiatement regardé la définition sur internet et j’ai senti en moi une sorte de soulagement ; je me suis senti normal et compris.

Carnet de bord de Julia et Marie

MALIKA

Je viens de sortir de l’hôpital et j’ai l’impression que tout tourne autour de moi. J’ai les résultats dans ma main mais je ne le crois toujours pas. Je ne sais pas quoi faire , je ne suis qu’une fille de 17 ans qui fait partie d’un groupe écologique.

Je ne sais même pas comment mes parent vont réagir ni si ma relation avec Morten continuera comme avant. Je sais que maintenant je ne veux pas d’enfants, je veux profiter de ma jeunesse et pouvoir terminer mes études.

Le docteur m’a donné le choix d’avorter mais je sais que les parents ne seront pas d’accord avec ça parce que ils sont très religieux. Je ne sais pas ce qui va se passer mais ma vie changera complètement à partir de maintenant. (Salma)

Rencontre avec l’auteur de BD, Vincent Turhan

Vendredi 3 février 2023, les élèves de la classe de 2nde 2 ont accueilli au château l’auteur Vincent Turhan, venu parler de sa BD Les étoiles s’éteignent à l’aube (adaptée du roman de Richard Wagamese). Cette BD a été sélectionnée par la Région Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre du prix de l’Echappée littéraire.

Pour en savoir plus sur la rencontre et tous les travaux réalisés dans le cadre de l’Echappée littéraire, cliquez ici (et cliquez sur les flèches pour développer les menus).

Présentation de Les étoiles s’éteignent à l’aube par Vincent Turhan

Traverses – Projet d’Education Artistique et Culturelle (EAC)

La classe de 2nde 8 a participé à un projet EAC, financé conjointement par le Rectorat de l’académie de Dijon et la DRAC de BFC. Ce projet répond aux trois piliers de l’EAC : rencontrer, pratiquer, connaître. Voici quelques extraits des expériences vécues par les élèves au sein du Projet Traverses, mis en scène par Leyla Rabih, avec Philippe Journo et Elie Youssef.

Traverses – Leyla Rabih, Philippe Journo, Elie Youssef © Grenier Neuf

Avant notre première rencontre avec Leyla et Morgane, artistes sur le projet Traverses, nous avons travaillé sur un extrait d’Eldorado, un roman de Laurent Gaudé datant de 2006. Le mot Eldorado date du 16ème siècle, on dit d’Eldorado que c’est un pays rêvé où l’on a tout en abondance et où la vie est facile. Il s’agit d’une utopie. L’extrait parle du départ de deux frères qui s’exilent de leurs pays natal sans même savoir où aller. Le départ est vécu comme un déchirement par les deux frères qui comprennent que leur déracinement approche, alors que dans cette ville se trouve le tombeau de leurs familles et de leurs ancêtres. Après cette séance en introduction pour connaître certains sentiments sur l’exil et pour bien comprendre Leyla et Morgane nous sommes partis au CDI où l’on nous a confié un livre à lire, en parallèle avec l’exil…

Lors des séances d’atelier avec Morgane et Leyla, nous avons pu faire différents jeux pour apprendre à se faire confiance pour la suite des ateliers. Nous avons fait un jeu pour que les comédiens connaissent nos prénoms, pour cela on devait taper nos cuisses avec nos mains, puis taper une fois dans nos mains et enfin faire deux claquements de doigts pour dire nos prénoms deux fois.

Extrait carnet de bord Ewan et Cloë

Nous avons également effectué des activités autour de la famille, nous avons raconté une histoire que l’on a vécue avec nos grands-parents à un camarade qui l’a ensuite racontée à toute la classe. Nous avons créé une carte géographique racontant un déplacement dans la famille, que l’on a ensuite pu raconter à la classe mais en utilisant la troisième personne du singulier « il » ou alors on a pu raconter le déplacement de la famille d’un camarade.

Après ces ateliers, pendant une séance d’une heure, Leyla et Morgane nous ont expliqué comment elles ont créé ce spectacle et à partir de quoi. Nous avons appris que Leyla était d’origine syrienne. Leyla et Morgan ont deux rôles différents : Leyla est metteuse en scène et Morgane est assistante. Elles ont construit ce spectacle à partir d’interviews qu’elles ont enregistrées mais en filmant seulement les mains des personnes interviewer. Ces personnes étant toutes réfugiées de Syrie, du Liban, de Tunisie et d’encore plein d’autres régions du monde. Elles nous ont présenté ces pays grâce à un Atlas.

Les mains en racontent autant que les visages.

Nous avons appris que ce spectacle ne parle pas seulement de ces exilés. Ils parlent aussi du voyage de la famille de Leyla , Philippe, Elie qui viennent tous de pays différents.

Nos attentes par rapport au spectacle étaient pleines d’ambitions par rapport aux explications et aux mystères sur la scénographie. Lors de la dernière séance avant le spectacle, Leyla et Morgane nous avaient expliqué la situation d’exil de la Syrie. Nous étions curieux de voir comment se passaient ces différentes migrations. Après toutes les activités que nous avons effectuées, nous attendons un spectacle touchant, qui parle d’immigration où des réfugiés témoignent de leurs histoires. Nous espérons en apprendre encore plus sur la vie d’un réfugié : son histoire avant, son voyage vers un autre pays, et ce que sa vie devient ensuite. Mais plus que nous, nous voulons savoir ce que ressentent ces gens. Nous imaginons un décor avec des cartes, des récits dans des langues étrangères, de la musique sombre, des personnages meurtris.

Jeudi 1er decembre 2022, nous sommes allés découvrir le spectacle Traverses à L’Atheneum à Dijon. Les trois comédiens sont tout le temps sur scène, ils traitent du sujet de l’immigration en se basant sur des témoignages ou des échanges entre eux sur d’autres cultures. Pour commencer Philippe Journo a expliqué la situation de la Syrie, en jouant le rôle d’un historien français assez connu depuis la chute de l’Empire Ottoman et l’arrivée des Jeunes Turcs. Le Moyen-Orient donc la Syrie ont appartenu premièrement à l’Angleterre et à la France qui se sont partagées les terres. Suite à cela, la France a créé différents pays et différentes nouvelles frontières et régule l’accès entre les frontières. Durant la plus grande partie du spectacle ils traduisent leurs interviews et se racontent et nous racontent les interviews qu’ils ont vécu. En contant les histoires et leurs histoires, ils s’aident d’une carte où ils tracent les déplacements expliqués.

Philippe Journo dans Traverses © Grenier Neuf

La carte du bassin Méditerranéen est visible grâce à deux vidéos projecteurs suspendus au plafond et qui projetaient sur deux toiles chacune à l’opposé de l’autre. Nous étions assis tout autour de la scène et lorsqu’ils nous parlaient ils se retourneraient par rapport à tel gradin et étaient face à tel gradin. La régie se trouvait juste derrière les gradins. Le fait que la scène soit plus proche des spectateurs crée un sentiment d’intimité entre les spectateurs et les acteurs. La scène où Leyla reproduit métaphoriquement le témoignage d’une jeune femme qui s’est exilée de la Syrie , en dépliant un drap blanc provoque le sentiment de libération de la femme et de soulagement pour une meilleure vie pour elle et ses enfants.

Extrait carnet de bord Ewan et Cloë

Les comédiens ne possédaient pas de costumes spécifiques. Ils portaient des habits de tous les jours c’est-à-dire des jeans, des t-shirts, des chemises et des pulls. 

Scénographie de Traverses – Carnet de bord de Léandre et Andréas

Durant un moment pendant le spectacle, les comédiens ont fait un jeu qui consistaient à poser des questions entre eux à tour de rôle. Les questions étaient en rapport avec des expériences vécues ou encore sur les points de vue des différentes personnes (comme par exemple Leyla qui a eu une question sur ses cheveux : Est ce que cela te dérange d´’avoir les cheveux frisés ? Ou encore Philippe qui a eu la questions : est ce que tu as déjà mangé du porc ?)

Après le spectacle, les ateliers ont repris avec cette fois-ci Elie et Philippe. Nous leur avons posé des questions et nous avons appris que les pauses-café durant le spectacle n’étaient pas improvisées, elles faisaient partie de la pièce. En revanche le texte de la scène « des chaises musicales » était improvisé sauf le dernier où on demande à Philippe s’il mange du porc.

À la séance suivante, nous avons créé un texte à partir d’un modèle : – Je suis né(e)… – Je n’ai jamais… ni… mais j’ai toujours… – Dans cette ville, je suis le/la seul(e)… – De ma fenêtre, je voyais… – De ma fenêtre, je vois… Par la suite, nous devions créer une séquence de trois mouvements. Une fois cette séquence créée, nous nous sommes mis en groupe de trois pour faire une suite de nos séquences afin d’en obtenir qu’une seule. Ensuite nous avons présenté notre travail à toute la classe.

Pour finir, cette expérience nous a permis de voir les débuts d’une création artistique : le travail et les activités menées avant un spectacle. Les explications des acteurs nous ont permis de connaître un peu plus ce qu’ils allaient jouer pendant la pièce et de mieux comprendre le parcours des réfugiés syriens. Nous recommandons ce spectacle pour mieux comprendre nos déplacements et ceux de nos ancêtres.

Ce projet nous a enseigné comment les personnes ainsi que nos propres familles traversent le monde mais également comment ces histoires nous traversent.

Quelques carnets de bord des élèves

Résidence d’artistes au lycée / Répétition ouverte

Jeudi 15 décembre 2022, les élèves de 2nde 7 ont assisté à une répétition ouverte d’une création théâtrale.

Rencontre avec Shanee Krön, autrice et comédienne et Alba Alonso, metteure en scène (jeudi 15 décembre 2022)

Dans cet article, nous vous proposons de partager une expérience à laquelle nous avons pu assister. Celle de voir les répétitions d’une pièce de théâtre qui sera achevée en mai 2023 et jouée au Lycée Stephen Liégeard à Brochon.

Avec notre classe, la 2nde 7, nous sommes allés voir une répétition ouverte d’un spectacle intitulé Mon cher amour.  Cette pièce est écrite par Shanee Krön et mise en scène par Alba Alonso. Cette répétition s’est déroulée dans le salon du château du lycée Stephen Liégeard Jeudi 15 décembre 2022.

Ce spectacle est une analepse de la vie d’une jeune femme qui raconte ses amours passés dans son adolescence. Toute l’histoire est tournée autour de son journal intime qui lui sert en quelque sorte de prompteur comme si elle lisait l’histoire de quelqu’un d’autre. L’histoire est racontée d’une manière spéciale car la comédienne interprète deux personnages : celui de l’adolescence et celle adulte. Au début de la pièce une musique de Britney Spears est jouée ce qui correspond à la période de son adolescence (années 2000). De plus, pour accentuer la rupture entre les deux personnages, la comédienne enfile une robe quand elle passe dans le personnage de son adolescence et l’enlève quand elle revient à son personnage adulte. [Maxens, Pierre]

La thématique de cette pièce est universelle : c’est l’amour. Tout le monde connait ce sentiment que l’on soit petit ou grand.

Clément et Côme

La scène se déroule dans une chambre d’adolescente matérialisée par la présence d’une coiffeuse, de maquillage et de différents journaux et magazines. C’est l’histoire d’une jeune fille qui raconte ses amours à travers son journal intime. Elle nomme ses différents amoureux par des lettres tels que X ou Z. La pièce est découpée en plusieurs parties qui correspondent aux différentes dates de son journal intime. La comédienne incarne plusieurs personnages qui sont toujours la même personne à différents âges. On voit aussi que dans sa jeunesse, elle est tiraillée entre ses différents amours. [Louis, Louison]

Dans le décor, il y avait différents costumes qui étaient posés tels qu’une robe et un chapeau. Au sol, on pouvait remarquer la présence de pages de livres et de pétales de fleurs. Il y avait également un grand fauteuil qui servait de porte manteau. Tous ces éléments permettent au spectateur de comprendre qu’ils ont affaire à une adolescente un peu déboussolée au milieu des multiples problèmes de la vie. [Ginaïda, Sarah]

Il n’y a pas de jeu d’éclairage mais cela ne manque pas à la pièce. Le changement de costumes est très réussi car il marque bien les passages de l’adolescente à l’adulte. Les sentiments suscités par les écrits de la jeune femme sont très bien joués bien que les deux points de vue, adulte et adolescents, sont différents [Titouan, Bastien]

Ses sentiments changent tous les mois, et le fait de voir ses amoureux en tête à tête « donne des papillons dans le ventre » à la jeune femme.

Lou et Jules

La répétition était réussie car la comédienne était dynamique lorsqu’elle dansait et quand elle changeait de rôles passant de la jeune fille à l’adulte. Nous sommes plongés dans l’univers de la jeune fille. [Sofiane, Octave]

Cette répétition nous a fait sourire, rigoler… elle nous a donné envie de danser. De plus, elle nous a donné envie de découvrir la suite. [Hugo et Mohamed]

Nous avons trouvé intéressant de voir comment une pièce de théâtre est construite mais aussi qu’on nous demande notre avis sur ce que nous avons vu. Les artistes nous ont confié que les avis extérieurs étaient importants à la création d’un spectacle. [Marion, Prune].

Lycéens et apprentis au spectacle vivant 2021-2022

La classe de 2nde 3 a pu participer au dispositif d’éducation artistique « Lycéens et apprentis au spectacle vivant » initié par le Conseil Régional de Bourgogne- Franche-Comté et organisé par l’association Côté Cour. Voici quelques extraits de leurs travaux.

Léa Masson joue la femme juive

« La femme juive », Grand peur et misère du IIIe Reich, Bertold Brecht et Margarete Steffin, 1938

La compagnie de théâtre day-for-night à Besançon est venue jouer « La femme juive » en salle 311, vendredi 3 décembre 2021.

Avant le spectacle…

Grand peur et misère du IIIe Reich est une pièce de théâtre écrite par Bertold Brecht et Margarete Steffin entre 1935 et 1938. Elle comporte 24 sketchs indépendants. Ils sont tous composés d’un titre, d’un exergue, d’une didascalie initiale. Ces éléments permettent de nous donner des informations sur le contenu du texte et sur son contexte. En classe, nous avons étudié le deuxième sketch nommé « 2 – La Délation ». Le terme « délation » signifie dénonciation. Ici, l’exergue, petit texte introduisant le texte principal, nous informe sur les mécanismes du pouvoir Hitlérien et le choix des personnages. Dans la didascalie initiale, nous apprenons que ce sont des petits bourgeois habitant un appartement, cela nous indique que l’histoire qui va suivre pourrait arriver à n’importe qui. Dans ce sketch, où les personnages ont dénoncé leur voisin aux autorités nazies, on assiste à des instants de lâcheté de leur part. Brecht veut montrer que l’inaction de gens ordinaires sans courage participe à faire perdurer le fascisme. [Extraits du carnet de bord de Léonie et Alice]

http://profondeurdechamps.com/2012/05/09/sur-grand-peur-et-misere-du-iiie-reich-de-bertolt-brecht-1938

Dans l’attente de découvrir le spectacle, nous imaginions toutes sortes de possibilités de mises en scène : voir une pièce de théâtre avec des comédiens en costume, découvrir un langage très soutenu et un vocabulaire très riche… Comme nous savons que nous allons assister à trois mises en scène différentes de « La Femme juive », nous émettons les hypothèses suivantes : dans la première représentation, nous pensons que les comédiens vont jouer sans accessoires. Dans la seconde, nous imaginons qu’ils vont jouer avec plus d’accessoires ainsi que plus de mouvements et dans la troisième, nous pensons qu’il y aura plus d’émotions. [Héloïse et Sélène]

ou encore

On peut supposer que le changement sera le degré de violence que portera le ou les policiers lors de l’arrestation de cette femme. Le but étant sûrement de nous choquer et de nous sensibiliser à la violence qu’ont subie les juifs et autres persécutés durant la Seconde Guerre Mondiale. [Amaury et Eléonore]

Pendant…

Nous avons assisté aux trois représentations proposées par les comédiens. Elles se sont révélées très différentes les unes des autres. En effet, si le nombre de personnages est resté toujours le même, leur rôle ainsi que la mise en scène et les dialogues changeaient d’une représentation à l’autre.

La première représentation nous a semblé être la plus fidèle au texte et à la mise en scène d’origine. En effet, les accessoires et les costumes étaient d’époque. La scène débute avec une femme qui écoute des annonces à la radio. Ces annonces évoquent notamment les lois antijuives de Nuremberg. On peut penser que ces annonces font office d’exergue qui nous informe ainsi sur le contexte de la scène. La femme coupe ensuite la radio et passe différents appels dans lesquels elle annonce à ses interlocuteurs qu’elle part au Danemark. On comprend que cette femme sur scène est la femme juive dont il est question dans le titre, et qu’elle s’apprête à fuir son pays pour ne pas être persécutée par les nazis et pour ne pas attirer d’ennuis à son mari qui est médecin. La femme fait en sorte de cacher son émotion à ses interlocuteurs, sauf à l’une de ses amies à qui elle se livre sans filtre. Un fois ses appels passés, elle fond en larmes puis se ressaisit. Elle cherche alors différentes formulations pour annoncer son départ à son mari. Elle veut se montrer honnête et lui annoncer les vraies raisons de son départ. Soudain, le mari entre en scène. Elle tient alors un discours complètement différent de lorsqu’elle était seule. Elle laisse croire à son mari qu’elle ne part que pour quelques temps, qu’elle a juste besoin de repos, alors qu’elle sait très bien qu’elle part peut-être pour toujours. On peut penser que c’est ici qu’intervient le retournement qui caractérise les sketchs de Brecht, car la jeune femme tient n discours totalement différent. Elle cache les vraies raisons de son départ à son mari. La femme quitte ensuite la scène après avoir enlacé son mari. La scène se termine sur ce qui s’apparente à un échange de lettres. Les personnages se tiennent de part et d’autre de la salle. La femme évoque sa fuite constante. [Gabriel et Téïva]

Deuxième représentation : Inversion des rôles ; cette fois-ci, c’est le mari qui est contraint de partir, et sa femme qui est médecin-chef (chose qui aurait été impossible au XXe siècle). On ne connaît pas vraiment les raisons pour lesquelles le mari quitte son ancienne vie, mais nous pouvons imaginer que c’est à cause de ses origines ou de problèmes personnels qui font qu’il ne se sent plus en sécurité dans son pays.   Le monologue est le même, seulement adapté à l’époque = Langage soutenu → courant, voire familier. Les costumes des deux personnages nous indique que nous nous situons dans une période actuelle. [Mattéo, Jeanne et Lilou]

Troisième représentation : Dans cette dernière version, le spectateur est libre de penser ce qu’il veut du contexte de cette scène. On voit la femme entourée de feuilles de papiers qui pourrait représenter une sorte de bulle. Pendant ce temps, le monologue de début est découpé et partagé de telle sorte qu’il y ait une impression de conversation entre la femme et l’homme (ce dernier, pendant ce temps, tourne en rond derrière les spectateurs), dans notre cas, nous avons plutôt pensé aux pensées de la femme, comme des flashbacks. La scène se continue et la femme sort de la bulle puis finit par rejoindre l’homme assit sur une table, à l’extérieur du cercle des spectateurs. C’est la seule scène où à la fin, l’homme et la femme se rejoignent. [Amaury et Eléonore]

Après…

Enfin, un échange avec les comédiens à la suite de la représentation nous a permis de nous familiariser davantage avec leur métier et leurs méthodes de travail. Ils nous ont ainsi révélé les coulisses de préparation du spectacle, de l’apprentissage du texte jusqu’aux techniques pour rester toujours imperturbables dans son jeu de scène. Ils nous ont aussi expliqué leurs conditions de travail, les différents aspects du métier de comédien, ses avantages et ses inconvénients, pourquoi ils l’ont choisi, ou encore la façon dont ils ont vécu les récents confinements. Cet entretien complète selon nous très bien le dispositif puisqu’il nous a permet de nous ouvrir à un nouvel univers que nous ne connaissons pas toujours très bien ! [Gabriel et Téïva]

Les comédiens nous ont montré qu’il était possible d’interpréter de diverses façons une même pièce. Nous avons beaucoup apprécié les transitions entre les différentes scénettes qui n’étaient pas annoncées, il fallait trouver les indices laissés par les comédiens pour comprendre le nouveau contexte historique. Par ailleurs, lorsque le comédien « fait tomber le quatrième mur », ses interactions avec le public permettent de mieux nous faire accrocher au spectacle. Nous trouvons que cette expérience a été très enrichissante car certains d’entre nous n’avaient jamais vu de pièce de théâtre auparavant et ont découvert comment pouvaient se mettre en scène des textes théâtraux. [Léonie et Alice]

L’Utopie des arbres, Compagnie Taxi Brousse au Théâtre de Beaune

Vendredi 2 décembre 2021, nous sommes allés à la Lanterne magique, au Théâtre de Beaune, pour la deuxième étape du dispositif « Lycéens et apprentis au spectacle vivant ».

Durant la séance préparatoire, nous avons travaillé à partir du titre de la pièce ainsi que de l’affiche du spectacle. Tout d’abord, nous avons défini le terme utopie, qui vient du grec ‘’u’’ qui signifie ‘’non’’ et de ‘’topos’’ qui signifie ‘’lieu’’. En bref, cela veut dire : lieu qui n’existe pas. Une utopie est un monde parfait, idéalisé. Un monde parfait du point de vue des arbres pourrait être un monde où la nature serait respectée et où il n’y aurait pas de problèmes de déforestation, comme aujourd’hui en Amazonie. Sur l’affiche, on voit un personnage, il pourrait être paysan, il porte une salopette. Il jette dans les airs ce qui pourrait être du blé ou du sable. On peut imaginer qu’il sera seul sur scène tout au long de la pièce, cela serait alors un soliloque. La nébuleuse semble former le houppier d’un arbre comme le petit dessin au-dessus. Le personnage parait enthousiaste, sa position représente peut-être un sentiment de liberté ou de libération. De plus, la forme dessinée au sol ressemble à une coupe transversale d’arbre ou alors aux limites d’un monde, à une bulle… Cela représente peut-être le cheminement d’une vie. Dans cette pièce, le comédien pourrait jouer le rôle d’un arbre, ou peut être même le personnage réifierait un arbre, c’est-à-dire qu’il aurait des qualités humaines et possèderait la parole. On ne sait donc pas vraiment ce que va incarner le personnage : un paysan ? un arbre ? [Léonie et Alice]

L’Utopie des arbres © Tous droits réservés

La représentation a eu lieu au théâtre de Beaune. Comme nous l’avions supposé, il n’y avait qu’un seul comédien qui assurait à lui seul toute la représentation. La mise en scène était très épurée, les seuls éléments de décor et accessoires étaient un râteau et un amas de sciure de bois. Dans la pièce, le comédien raconte un certain nombre d’anecdotes et de souvenirs issus de différentes périodes de sa vie, notamment de son enfance. Au cours de ces anecdotes, il évoque différents personnages qu’il a côtoyés et qui l’ont marqué par leur caractère grincheux. Il les nomme « grincheux 1 », « grincheux 2 »… Au cours de la représentation, il revient sur différents moments de sa vie d’écolier, ou plus largement de son enfance comme l’ascension du « grand sapin du fond du jardin » un jour où il était seul à la maison. Il s’était lancé pour défi de parvenir au sommet d’un gigantesque sapin d’une quarantaine de mètres afin de prendre une photo de sa maison. Mais, tétanisé par la peur, il avait été contraint d’abandonner. L’arbre serait même entré en contact avec lui pour exprimer son mécontentement… Un certain nombre d’allusions aux arbres sont ainsi glissées dans la pièce afin de faire le lien avec le titre. L’homme confie être fasciné par les arbres. Au fur et à mesure que l’homme déroule son récit et ses anecdotes, il utilise son râteau pour moduler la sciure présente sur le sol. Il dessine ainsi des motifs dont la spirale présente sur l’affiche, il forme différents amas. Pour évoquer les personnages de son récit, l’homme modifie le ton de sa voix afin d’imiter les paroles de ces personnages. Enfin ? La pièce est entrecoupée d’interludes musicaux et un certain nombre de bruitages viennent apporter de la profondeur à la représentation ! [Gabriel et Téïva]

Rencontre avec le comédien à la fin du spectacle

Alice : J’ai trouvé le spectacle très enrichissant. C’était un peu compliqué à comprendre au début : les différents personnages, le contexte… Cependant la représentation était très agréable à écouter, le comédien jouait très bien, il avait une voix claire et forte et parvenait parfaitement à nous faire passer les émotions du personnage. C’était la première fois que je voyais une pièce de théâtre, je l’ai trouvée un peu longue, peut-être parce qu’il n’y avait qu’un seul personnage sur scène, mais j’ai quand même apprécié le spectacle. 

Léonie : j’ai beaucoup apprécié cette pièce malgré le début assez compliqué à comprendre. J’ai trouvé cela très intéressant qu’il y ait uniquement un comédien. De plus la mise en scène était également intéressante et nous divertissait encore plus que si le comédien avait seulement parlé. La période d’échange fut agréable car elle nous a permis de comprendre certains messages que le comédien a voulu nous faire passer,  sans cela, on les aurait peut-être imaginés d’une manière différente. Elle nous a aussi permis de répondre à certaines questions sur le métier de comédien, on a donc compris que ce métier était très diversifié et assez dur car il y avait peu de repos.

Carnets de bord des élèves de la classe de 2nde 3

Une sélection de plusieurs carnets de bord sous la forme de diaporama :

« La mouette (je n’ai pas respecté le monopole) », d’après Anton Tchekhov

Représentations du 27 novembre au 4 décembre 2020 au lycée.

© Vincent Arbelet

« Tout commence par une représentation dans une salle de classe, une tentative ratée. Deux générations d’artistes, deux couples se font face. Constantin rêve d’écrire des formes nouvelles, Nina de devenir une actrice célèbre, Irina et Boris tiennent le haut de l’affiche et répètent indéfiniment les recettes de leur succès. Et les puissants humilient ceux qu’ils aiment. Et ceux qui rêvent d’avenir finiront donc brisés sur l’autel du confort et de la célébrité. » Céline Champinot

Créée en janvier 2020 salle Jacques Fornier dans le cadre du Théâtre « à jouer partout », dispositif porté par le TDB, la pièce est ensuite partie en tournée dans les lycées de Bourgogne-Franche-Comté. Interrompue par la crise sanitaire, présentée en juin et juillet au Parvis Saint-Jean dans une version revisitée intégrant les gestes barrières, La Mouette repart en tournée dans les lycées en octobre 2020.

D’après Anton Tchekhov
Conception, mise en scène Céline Champinot
Avec Marion Cadeau, Léopold Faurisson, Shanee Krön, Alexandre Liberati Production Théâtre Dijon Bourgogne, CDN ; Groupe LA gALERIE
Avec le soutien du Fonds d’Insertion de l’éstba financé par la région Nouvelle-Aquitaine ; FONPEPS

© TDB

Challenge « La classe, l’oeuvre ! » – Coralie Garde (T8)

Le Repos, Jean-François Colson, 1744, Musée des Beaux Arts à Dijon.

À l’image du challenge national « Réinterprétez les œuvres des collections françaises » #artenquarantaine lancé durant le confinement, les enseignants et leurs élèves ont été invités à se prêter au jeu des créations photographiques dans le cadre du dispositif d’éducation artistique et culturelle La classe, l’œuvre !

Coralie Garde (T.8)  a participé à ce challenge en réinterprétant Le Repos de Jean-François Colson. Bravo à elle pour cette interprétation très originale et fidèle à la réalité que nous traversons.

© Amélia Garde